La comm�moration du 46e anniversaire de la proclamation du FFS a donn� lieu � un meeting anim� par le premier secr�taire du parti, suivi d�une marche silencieuse vers le carr� des martyrs de M�douha pour un recueillement � la m�moire des combattants de la r�sistance men�e par le FFS en 1963 contre le pouvoir de Ben-Bella. Comme pour imprimer un peu plus de v�rit� et d��clat � cette rencontre comm�morative, le FFS a invit� l�ex-commandant de l�ALN, Lakhdar Bourga�, l�un des membres fondateurs du FFS et qui a particip� activement � l�opposition arm�e organis�e par le parti aux c�t�s de H. A�t Ahmed et d�autres militants de la cause nationale. Dans une courte intervention, Lakhdar Bourga�, � qui les responsables du FFS ont remis une m�daille de m�rite et de reconnaissance pour son combat, a convoqu� la m�moire pour parler du pr�sent. Tout en rendant hommage � son camarade de combat, Hocine A�t Ahmed, l�ex-officier de l�ALN a �voqu� les souffrances et les efforts conscentis pour la lib�ration du pays durant la R�volution de Novembre et dont le cours a �t�, selon les arguments qu�il a longuement d�velopp�s, d�voy�. Raison, selon lui, qui a conduit de nombreux militants et combattants de la guerre de Lib�ration et de militants comme lui � s�organiser dans l�opposition et � prendre les armes contre le pouvoir de l��poque. Prenant le relais, le premier secr�taire du FFS, Karim Tabou, a estim� n�cessaire que les g�n�rations actuelles r�inventent le sacrifice et l�engagement de tous ces combattants et militants qui ont pris leur responsabilit� devant les d�fis de leur �poque, en prenant exemple sur eux. �Voulons-nous capituler ou voulons-nous engager et poursuivre le combat ?�, s�est interrog� le responsable du FFS. Et de pr�ciser : �Le FFS a choisi le camp du combat et de la r�sistance pour la d�mocratie, la v�rit� et les droits de l�homme.� Pour Karim Tabou, la crise de l�gitimit� institutionnelle cons�cutive au coup de force op�r� par l�arm�e des fronti�res contre le GPRA apr�s l�ind�pendance est toujours d�actualit�, convaincu qu�il y a, depuis 1962, une succession de supercheries et de coups de force pour emp�cher le changement. Karim Tabou ne manquera pas de stigmatiser le mode actuel de gouvernance qui se caract�rise, selon lui, par l�autoritarisme, l�absence de d�bat public et le m�pris. �Le chef de l�Etat a le m�pris des institutions et de la soci�t�, dira le premier secr�taire du FFS qui s�est dit, en outre, persuad� que �le pays est l�otage d�une organisation maffieuse qui fait office d�Etat�.