�Je suis victime d�une hogra. C�est un v�ritable coup d�Etat�. M. Brahim Sedrati, qui vient d��tre destitu� de son poste de pr�sident de l�APC de D�ly-Ibrahim est en col�re. Il demande au ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales d�ouvrir une enqu�te et de faire la lumi�re sur les dessous de ce �coup de force �. Abder Bettache - Alger Le Soir) - En animant hier une conf�rence de presse, le maire destitu� s�interroge sur �quelle base juridique s�est appuy� le wali d�l�gu� pour soutenir la demande de destitution engag�e par les autres �lus� et de s�interroger : �Jusqu�� ce jour, je n�ai pas compris les raisons de leur demande de destitution�. En parfait orateur et plaidant parfaitement sa cause, M. Sedrati rappelle les p�rip�ties qu�il a v�cu depuis son �lection en novembre 2007 � la t�te de l�APC de D�ly-Ibrahim. �Ils m�ont cibl� depuis mon installation, sous pr�texte j�agi en solo.� �C�est archi-faux. Ils sont � la t�te des trois vice-pr�sidences et pr�sident les diff�rentes commissions, sans compter le fait qu�ils ont particip� � toutes les pl�ni�res et pris part � toutes l�s d�lib�rations�, explique-t-il. Mais il n�en demeure pas moins que pour l�ex-pr�sident d�APC de D�ly- Ibrahim, �les tentatives de d�stabilisation ont vu le jour au lendemain de mon refus d�accorder des privil�ges dans le domaine du foncier. Tout le monde �tait au courant, y compris le wali d�l�gu� �. Sur un autre registre, le conf�rencier dira que �le premier magistrat de la wilaya d�Alger n�a pas �t� totalement ou parfaitement inform� de la situation qui a pr�valu au niveau de la commune de D�ly-Ibrahim. Tous les documents sont en ma possession et je dispose de toutes les preuves faisant �tat du coup mont� de toutes pi�ces contre ma personne. Moi, je suis �lu par la population et aujourd�hui, c�est cette m�me population qui est victime de tous ces agissements qui menacent le v�ritable exercice d�mocratique�. �Je suis l�galiste. Mais je veux qu�on fasse la lumi�re sur cette affaire �, a-t-il conclu. A. B.