Le probl�me du poids du cartable se pose depuis longtemps. Mais la liste des affaires scolaires ne cesse de s�allonger et nos enfants continuent � le porter de plus en plus lourd, surtout pour les �l�ves du premier palier. Ils sont oblig�s de transporter chaque jour un cartable qui contient tous les manuels scolaires, assez volumineux, et les cahiers qui vont avec. Ces outils p�dagogiques incontournables deviennent le fardeau de l��colier et du coll�gien. Le cartable des �l�ves du primaire est souvent port� par les parents jusqu�� la salle de classe et vice-versa lorsque l��colier rentre � la maison. Son poids excessif a une incidence n�gative sur l�organisme en pleine croissance d�un enfant : fatigue, mal de dos, et surtout la scoliose, une d�formation de la colonne vert�brale. Selon les p�diatres, le mauvais port du cartable et la mauvaise attitude sur le si�ge � l��cole peuvent, � la longue, �tre � l�origine de ce mal qui occasionne, ainsi, des douleurs handicapantes pour l�enfant. Le cartable lourd est devenu un probl�me de sant� publique, qui oblige le minist�re de l�Education nationale, la f�d�ration des parents d��l�ves et les syndicats des enseignants de mener un travail de front pour proposer des solutions qui permettent d�offrir � nos enfants des supports p�dagogiques de qualit�, l�gers et efficaces, et en m�me temps qui permettent aux �l�ves handicap�s d��tre mieux int�gr�s au sein de l��cole. En attendant, les directeurs des �tablissements scolaires doivent intervenir dans la r�duction du poids du cartable en incitant les enseignants � respecter s�rieusement, et durant toute l�ann�e, leur emploi du temps, afin d��viter � l��l�ve de ramener les manuels dont il n�a pas besoin, et lui apprendre � ranger ses affaires. L��l�ve a toujours besoin des conseils de bon sens, surtout quand �a vient de son ma�tre. Didine G. Le t�l�phone portable s�invite dans les �tablissements scolaires En vertu des principes sacr�s de l��cole, et par pr�caution pour la sant� de nos enfants, le minist�re de l�Education nationale a prohib� l�usage du t�l�phone portable dans les enceintes scolaires, m�me pour les enseignants qui doivent donner l�exemple en coupant leur mobile pendant les heures de cours. Malheureusement, plus de la moiti� des �l�ves utilise cet appareil en classe et l�enseignant observe, impuissant, ce ph�nom�ne qui prend de l�ampleur. Les �coliers risquent d�oublier leurs affaires scolaires mais pas leur t�l�phone cellulaire. Il est utilis� pour le bavardage sophistiqu�, puisqu�il permet aux potaches de faire des �changes � distance par messages interpos�s, ces pratiques provoquent des effets n�fastes, ils perturbent l�enseignant et portent atteinte � la s�r�nit� des cours. En milieu scolaire, le t�l�phone mobile est loin d��tre consid�r� comme un moyen de communication indispensable, ses options, raffin�es, sont exploit�es pour des utilisations malveillantes. Il est devenu le support principal de la tricherie aux examens, pour des candidats malintentionn�s, et expose ses d�tenteurs � toutes les formes de violence, vol, agression, et aux �changes d�enregistrements vid�o d�lictuels qui aboutissent � la d�gradation morale. L�enseignant est confront� � la d�valorisation de sa noble mission d��ducateur. Il doit �tre restaur� dans sa v�ritable t�che, pour assurer la p�rennit� du savoir. Il a besoin du soutien ind�fectible des parents. Nos enfants ont besoin d�une autorit� morale pour apprendre, il n�y a pas d�apprenti sans ma�tre.