La circulaire du Premier ministre annulant l�effet r�troactif du r�gime indemnitaire a fait r�agir les syndicats autonomes de l��ducation nationale, l�Unpef et le Cnapest, qui entameront une gr�ve d�une semaine reconductible � partir de demain. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Parce que faire cavalier seul n�a pas fait aboutir leurs revendications, l�Union nationale des travailleurs de l��ducation et de la formation (Unpef) et le Conseil national des professeurs de l�enseignement secondaire et technique (Cnapest) ont d�cid� de faire converger leurs actions. Ces derniers ont d�cid� d�entamer une gr�ve nationale d�une semaine reconductible � partir de demain dans le secteur de l��ducation nationale. L�Unpef et le Cnapest, qui appellent les autres syndicats � se joindre � leur mouvement, estiment que la gr�ve est la seule solution pour faire pression sur les pouvoirs publics afin qu�ils prennent en consid�ration leurs propositions. A l�origine du mouvement de protestation, non seulement le silence observ� par la tutelle apr�s les pr�c�dents d�brayages mais �galement la r�cente instruction du Premier ministre signifiant que le r�gime indemnitaire n�aura pas d�effet r�troactif � janvier 2008 et qu�il ne sera applicable qu�apr�s sa publication au Journal officiel. Une nouvelle qui n�est pas du go�t des syndicalistes qui insistent sur le principe de r�troactivit�. Selon le porteparole du Cnapest, la Fonction publique n�a pas l�intention de prendre en compte les propositions formul�es par les syndicats quant au statut particulier. Les repr�sentants des enseignants exigent que le point indiciaire soit calcul� par rapport � la nouvelle grille des salaires. S�agissant des �uvres sociales, les syndicats veulent avoir le contr�le de ce dossier qui, selon eux, est accapar� par un seul syndicat, l�UGTA, b�n�ficier des 4 000 milliards de dinars que compte le Tr�sor public. Ils r�clament �galement la fin du syst�me de contractualisation et qu�il soit permis aux enseignants contractuels d�int�grer leur poste � part enti�re, outre la revendication d�une nouvelle politique de la m�decine du travail. Les deux syndicats estiment que la gr�ve est le seul moyen pour eux de faire aboutir leurs revendications et instaurer un climat de dialogue qui, selon eux, est inexistant. Les deux syndicats exigent de la tutelle des n�gociations s�rieuses, sous peine que leur mouvement ne se durcisse.