Les commer�ants membres de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA), r�unis hier, ont reconduit Salah Souilah au poste de secr�taire g�n�ral, d�s l�ouverture de leur 4e congr�s. F.-Zohra B. -Alger (Le Soir) - L�ombre du conflit qui mine l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens a plan� sur le 4e congr�s qui s�est tenu hier � l�h�tel El-Aurassi. D�s l�ouverture du congr�s, Salah Souilah, alors secr�taire g�n�ral sortant de l�UGCAA, a d�clar� que les commer�ants devaient rester unis. Toutefois, et sans attendre la s�ance de vote pr�vue l�apr�s-midi, les congressistes ont applaudi Salah Souilah et l�ont d�sign� de nouveau � la t�te de l�Union. Interrog�, par ailleurs, sur le conflit qui minait l�UGCAA � la veille de ce congr�s Salah Souilah a minimis� l�influence des �redresseurs�, pr�cisant que des responsables de l�Union ont �t� exclus en juillet 2009 et m�me marginalis�s par la suite. Il d�noncera aussi une tentative de d�stabilisation qui viserait l�UGCAA. Il accusera, par ailleurs, ces m�mes responsables de s��tre attaqu�s � certains minist�res sans l�aval de l�Union. Selon toujours Salah Souilah, le minist�re n�a pas pris en consid�ration les plaintes des dissidents de l�UGCAA. Le secr�taire g�n�ral a, en outre, rappel� que l�Union a �t� agr��e et a chang� de statut le 4 avril 2008, pour devenir un syndicat repr�sentant les commer�ants alg�riens. Lors de ce congr�s, il a aussi �t� proc�d� � l��lection du secr�tariat ex�cutif national et du conseil national. Outre les secr�taires nationaux, les 240 membres du conseil national ont �t� d�sign�s. Par ailleurs, les membres de l�UGCAA ont �voqu� l�urgence d�une r�organisation du secteur du commerce et d�une �radication des march�s et commerces parall�les. Les commer�ants, par le biais de leur secr�taire g�n�ral, demanderont, �galement, que soient rouverts les Souks el- Fellah et autres galeries. Enfin, ils ont rappel� leurs principales revendications, notamment l�effacement des dettes des commer�ants par les imp�ts et une r�duction de la pression fiscale.