Les �tablissements bancaires qui pratiquent des taux d�int�r�t excessifs seront sanctionn�s d�s 2010. L�application obligatoire du cr�dit documentaire se poursuivra � terme mais sera davantage flexible. Il n�est pas question de remettre en cause le principe l�gal du cr�dit documentaire pour le paiement des importations. C�est ce que le d�l�gu� g�n�ral de l�Association professionnelle des banques et �tablissements financiers (ABEF), Abderrahmane Benkhalfa, a affirm�, hier, en marge d�une conf�rence sur la finance islamique, organis�e par le groupe bancaire islamique El Baraka. Selon le repr�sentant de l�establishment bancaire national, l�application de ce mode se poursuivra et prendra sa vitesse de croisi�re � terme. N�anmoins, Abderrahmane Benkhalfa a assur� que cette application sera davantage flexible. Selon le d�l�gu� de l�ABEF, les banques et les op�rateurs �conomiques auront toute latitude de discuter des d�lais et des co�ts de la proc�dure. Par ailleurs, le repr�sentant de l�association professionnelle a indiqu� qu�une mesure de la Banque d�Alg�rie entrera en application d�s l�ann�e survenante. Ainsi, les �tablissements bancaires qui pratiqueront des taux d�int�r�t �excessifs� seront sanctionn�s s�v�rement. Cela dans le contexte de l�expansion certes de la place bancaire nationale mais aussi de la n�cessit� de la s�curiser davantage. Evoquant le d�veloppement de la sph�re bancaire et la qu�te de financements �sains�, Abderrahmane Benkhalfa a relev� d�autre part le r�le �compl�mentaire� de la finance islamique. Une finance qui se pose comme alternative au syst�me bancaire classique, la crise financi�re internationale actuelle d�montrant, selon des participants � cette conf�rence, les errements de la finance internationale bas�e notamment sur le cr�dit usurier et la sp�culation. Des errements dont la finance islamique, bas�e sur la charia, semble �tre �pargn�e. Et une finance islamique que la banque Al Baraka El Djaza�r, filiale d�Al Baraka Banking Group (Bahre�n), continue de promouvoir. Notamment dans les microprojets et l�immobilier, � travers la location-vente ou leasing, la banque Al Baraka El Djaza�r s�orientant vers les secteurs productifs et utiles apr�s la suspension des cr�dits � la consommation. A ce propos, l�on estime au niveau de cette banque priv�e que les mesures, au demeurant �judicieuses�, de la loi de finances compl�mentaire pour 2009 n�ont pas impact� n�gativement sur ses r�sultats. Des r�sultats, des gains, en forte progression pour 2009 pour Al Baraka Alg�rie qui voit son capital augmenter � 10 milliards de dinars et ses fonds propres atteindre les 16,5 milliards de dinars. En notant que cette banque priv�e qui a adopt� une nouvelle identit� visuelle, a �t� lanc�e depuis 1991 et d�tenue par la Badr et le groupe saoudien Dallah Al Baraka qui accapare actuellement 2 % du march� bancaire national.