Boumedi�ne, Vous nous avez quitt�s comme un �t�, comme des vacances, L��t� revient chaque ann�e et pas vous, les vacances sont l� et pas vous, l�Alg�rie pour laquelle vous vous �tes battu est la mais pas vous. Boumedi�ne, Vous �tes le seul homme qui a fait pleurer l�Alg�rie profonde, des familles font leur deuil apr�s quelques ann�es pour un �tre cher disparu mais votre deuil est �ternel au point o� les Alg�riens n�ont jamais r�ussi � vous oublier. On aurait aim� que vous soyez l� le 18 novembre 2009 pour dire � Antar Yahia une phrase qui a du sens comme celle que vous aviez dit � Betrouni en 1975 (�chapeau mon gars, tu nous as �vit� d��couter la Marseillaise dans un stade qui s�appelle le 5-Juillet�). Boumedi�ne, Vous manquez � notre fiert�, vous manquez aux pauvres, vous manquez aux patriotes, vous manquez aux Alg�riens qui ne veulent pas aller au paradis le ventre creux, et vous manquez � cette nation de jeunes qui vous ont pris pour un fr�re, un pr�sident, une r�f�rence et une source d�inspiration, dommage ! La mort frappe souvent sans avertir, elle aurait pu nous aviser et je suis quasiment s�r que la totalit� des Alg�riens choisira de mourir � votre place. Boumedi�ne, J�avais 13 ans quand vous nous aviez quitt�s, trente ans apr�s et loin de mon pays, � 8 000 km, un �tranger dit � son beau-fr�re tu dois respecter cet individu car il vient d�Alg�rie, le pays de Boumedi�ne et le pays qui a frapp� fort pour que ta voix soit entendue aux Nations unies ; le Cambodge se souvient que la libert� a �t� pr�vue par des petits cerveaux du tiers-monde et pas par des computers du colonialisme ; la vieille dame b�n�ficiaire d�un don de votre part et qui voulait acheter une Divouchou (deux chevaux) � son fils se souviendra certainement de vous car vous �tes le seul qui a permis aux pauvres de se payer une commodit�. Merci Monsieur le pr�sident qui n�a pas besoin d��lections, vous �tes l��lu des c�urs des Alg�riens, merci c�est gr�ce � vous qu�on sait lire et �crire et la d�mocratisation de l��cole dans une Alg�rie libre, reposez en paix Monsieur le Pr�sident, la mort est parfois une d�livrance, vous vous �tes sacrifi� pour l�Alg�rie et on vous doit pas seulement le respect mais beaucoup plus ; m�me si vous �tes mort, votre moustache fait encore trembler la terre. Merci Boumedi�ne, si un jour on a un iota de votre patriotisme, l�Alg�rie songera � ouvrir le minist�re de l�Immigration pour recevoir les gens et pas les radeaux pour leur dire adieu avec un anonymat cruel.