Un stage pour nouveaux juges-arbitres � Boumerd�s Une dizaine de juges-arbitres femmes ont entam�, vendredi dernier, sous la direction du pr�sident de la CNJA, Zidoune Mustapha, et de Mme Lazizi Athmane, Sa�di Nabil, Mokretari Sid Ali et Aggoune Azzedine, en qualit� de formateurs, un stage de formation d�une dur�e de cinqjours. Au cours de ce premier regroupement, les candidates recevront une formation th�orique et pratique dans le domaine de l�arbitrage. Elles acc�deront aux r�gles qui r�glementent la boxe, notamment le volet se rapportant � l�attribution des points en boxe ainsi que la direction des combats. Pour ce faire, les formateurs d�sign�s par la FAB � cet effet ont �labor� un programme devant permettre aux stagiaires d�acqu�rir un savoir-faire � m�me de les qualifier � arbitrer et � juger, en premier lieu, au cours des phases de wilaya. La formation dispens�e au cours dudit stage inclut, en sus des cours th�oriques, des cours pratiques o� les candidates auront � arbitrer et � juger de vrais combats. Autrement dit, les juges-arbitres stagiaires sont mises dans des conditions identiques � celles qu�elles devront rencontrer dans le futur. Parall�lement, une formation de scooring- machine est lanc�e, et ce dans l�optique de former des manipulateurs pour couvrir les besoins en la mati�re lors des comp�titions organis�es par les ligues de wilaya, les zones ainsi que les r�gions. Ce stage est �galement une occasion offerte aux jugesarbitres stagiaires d��tre initi�s au jugement sur scooring-machine, et ce pour une stricte mise en conformit� avec les r�glements de l�instance internationale de boxe, l�AIBA en l�occurrence. Concernant les juges-arbitres stagiaires, elles sont pour la plupart d�anciennes boxeuses qui ont voulu se reconvertir. Selon le premier constat �tabli par un formateur, �ces nouvelles juges-arbitres disposent d�un niveau d�instruction universitaire et pr�sentent d�excellentes aptitudes � la fonction d�arbitre�. Il est � rappeler que la premi�re femme, en Alg�rie, qui a �pous� la carri�re d�arbitre est Mme Sidi Yakoub Kheira, actuellement juge-arbitre international. L�exp�rience remonte � 1995 quand Mokretari Mahmoud pr�sidait aux destin�es de l�arbitrage alg�rien. Depuis, d�autres femmes, ont int�gr� le corps arbitral, lorsque Lazizi Athmane pr�sidait la CNJA de 2004 � 2008. Notons qu�en sus de Mme Sidi Yakoub Kheira qui a pu obtenir le grade d�arbitre international, l�Alg�rie compte �galement une juge-arbitre de grade continental. Force est de reconna�tre que depuis Mme Sidi Yakoub Kheira � ce jour, la boxe au f�minin s�est non seulement incrust�e dans les m�urs de la famille de la boxe alg�rienne mais aussi elle cherche � s�exprimer dans la perfection. C�est un challenge que la boxe f�minine devra relever puisqu�elle sera pr�sente pour la premi�re fois aux Jeux olympiques de Londres en 2012. Mais cela est une autre histoire que la FAB semble ignorer, du moins jusqu�� pr�sent. A. A. Pacquiao d�fie Mayweather Manny Pacquiao a indiqu� samedi qu'il voulait toujours se mesurer � l'Am�ricain Floyd Mayweather alors qu'un d�saccord sur les modalit�s antidopage a r�cemment amen� le clan du Philippin � d�clarer l'annulation de ce combat welters pr�vu le 13 mars � Las Vegas. �Je veux toujours affronter Floyd Mayweather, a dit Pacquiao sur son site internet. Je n'ai jamais dit que ce combat �tait annul� ou que je ne voulais pas l'affronter. Je peux combattre n'importe qui, n'importe quand et mon pass� de boxeur le prouve. Je ne chercherai jamais � �viter un adversaire.� �La v�rit�, c'est que me faire pr�lever du sang ne me para�t pas naturel et cela m'affaiblirait mentalement de le faire avant un combat�, a-t-il ajout�. Au c�ur de l'imbroglio se trouve la demande du clan Mayweather de mettre en place des modalit�s antidopages r�pondant aux r�gles de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et de l'Agence antidopage am�ricaine (USADA), notamment la possibilit� de contr�les sanguins et urinaires inopin�s. Pacquiao refuse de se soumettre � ces exigences, que son clan prend pour du �harc�lement�. Il a propos� un contr�le sanguin d�but janvier lors de la conf�rence de presse de lancement � New York, un 30 jours avant le combat et un apr�s, plus des contr�les urinaires � tout moment. �Si Floyd Mayweather Jr n'accepte pas ces conditions alors mon promoteur me trouvera un autre adversaire, a dit le Philippin sur son site. Si Mayweather voulait vraiment ce combat et s'il n'avait pas peur, il accepterait ces conditions qui sont plus drastiques que ce que la commission du Nevada exige.� La proc�dure �normale� � Las Vegas pour un combat consiste en un contr�le urinaire avant le combat et un apr�s. Samedi, la soci�t� de promotion Golden Boy, qui conseille Mayweather, a assoupli sa position mais souhaitait toujours que les deux athl�tes puissent subir au moins un contr�le sanguin � une date pas trop �loign�e du combat. Ce � quoi Bob Arum, qui il y a deux jours avait d�clar� le combat �fini�, a oppos� une fin de non-recevoir. Arum compte utiliser la date du 13 mars pour que Pacquiao affronte l'Am�ricain Paul Malignaggi (27 victoires, 3 d�faites). Pacquiao a menac� d'attaquer Mayweather Jr et ses associ�s en diffamation en raison de leurs insinuations qui, selon lui, le font passer pour un dop�. �Jamais je ne tricherais avec Dieu, avec moim�me, mon pays et mes fans�, a-t-il dit samedi. Le match entre Pacquiao, 30 ans, seul � avoir remport� sept titres mondiaux dans sept cat�gories, et l'invaincu Mayweather, 32 ans, six fois champion du monde dans cinq cat�gories, devait �tre l'un des plus lucratifs de l'histoire, avec une bourse de pr�s de 40 millions de dollars (28 millions d�euros) pour chacun.