Ce secteur tr�s sensible dans la vie du citoyen se caract�rise par un contraste flagrant : autant les multiples programmes sont ambitieux et importants, autant la demande est sans cesse croissante. selon l��tude �labor�e par la DLEP, sur un nombre total de 20 600 logements toutes formules confondues, inscrits pour le quinquennat 2005/2009, 10 018 ont �t� achev�s dont 1 906 de type logement social-locatif (LSL), 574 de type logement social-participatif (LSP), et 7 538 logements ruraux (3 689 unit�s sont actuellement en chantier). Concernant le RHP, sur les 2 800 unit�s inscrites dans ce programmes, seulement 800 sont en voie de lancement au chef-lieu de la wilaya en sus des 340, en cours de lancement, dans la da�ra de Sedrata. Par ailleurs, le LSP a connu un v�ritable d�collage depuis l�ann�e 2005, d�s lors que l�obstacle du foncier a �t� lev�. Ainsi, 574 unit�s ont �t� octroy�es � des citoyens ayant b�n�fici� de l�aide � l�accession � la propri�t� octroy�e par la CNL � raison de 500 000 DA pour chaque postulant. Une vingtaine de promoteurs priv�s participent avec l�OPGI et l�agence fonci�re � la r�alisation de 2 426 logements LSP sur les 3 000 inscrits. Souk Ahras-ville se taille la part du lion avec 1 734 unit�s dont 848 sont en cours de r�alisation avec un taux d�avancement des travaux ne d�passant pas les 45%, selon la DLEP, et � la lenteur dans les chantiers imput�e par les promoteurs � l��loignement des points d�approvisionnement en ciment et les prix exorbitants des diff�rents mat�riaux de construction (ciment, sable, fer � b�ton, etc.). A cela il faut ajouter, argue-t-on, l�indisponibilit� de la main d��uvre qualifi�e pour les finitions et les contraintes administratives li�es � la formule LSP, � titre d�exemple, l�administration met comme condition sine qua non l�avancement de 10% dans les travaux des plateformes pour avoir l�acte, une clause handicapante, selon les op�rateurs �conomiques. En ce qui concerne la r�sorption de l�habitat pr�caire, plus de 1 000 demandeurs attendent toujours leur recasement. Les diff�rents discours du chef de l�Etat sur la r�alisation du million de logements ont suscit� d��normes espoirs parmi les citoyens. Aujourd�hui, les pouvoirs publics doivent prendre en charge plus s�rieusement ce cr�neau et en finir avec l�inertie qui a pr�valu dans la gestion des programmes de construction. Cependant, par un simple calcul arithm�tique, on d�duit, selon les chiffres avanc�s par la DLEP de la wilaya de Souk-Ahras, que 2 426 unit�s inscrites dans le quinquennat 2005-2009 ne sont pas encore livr�es, alors que des sommes astronomiques ont �t� d�gag�es. Mais le probl�me du retard accus� dans la livraison des logements d�j� lanc�s n�est pas d�ordre financier. Il faut dire que les ma�tres d��uvre charg�s du suivi peinent � achever quelque 3 000 unit�s, toutes formules confondues, lanc�es pourtant depuis plus de quatre ann�es au niveau de la wilaya de Souk-Ahras. Une simple tourn�e sur le terrain d�montre le d�calage �norme existant entre les discours l�nifiants et la r�alit�. Le moins qui puisse �tre dit est que le non-respect des d�lais de r�alisation, argument redondant �voqu� � chaque fois que le dossier de la livraison des logements est soulev�, pr�te � penser que la louche est encore loin de la bouche.