Selon les chiffres officiels, le tron�on ouest de l�autoroute Est- Ouest est pratiquement achev� � 95 %, pour les structures d�accompagnement rentrant dans le cadre de la s�curisation de la route, il faudra peut-�tre attendre encore longtemps. En attendant, ce nouvel ouvrage devient un v�ritable point de passage pour les trafiquants en tout genre. De notre envoy� sp�cial � A�n-Defla, Mehdi Mehenni Si l�autoroute Est-Ouest a permis aux automobilistes une circulation beaucoup plus fluide, elle a �galement facilit� les choses aux contrebandiers qui, en l�absence d�un dispositif s�curitaire ad�quat pour la s�curisation de la route, se d�placent plus facilement, sans grand risque de se faire prendre. Pour preuve, les �l�ments du Groupement de la gendarmerie nationale de A�n-Defla, ont pu arr�ter, durant l�ann�e 2009, plus d�un trafiquant et traiter plusieurs affaires rentrant dans le cadre de la lutte contre la criminalit� en tout genre. Le 9 septembre de l�ann�e �coul�e, � 4h30, le chauffeur d�un camion semi-remorque contenant 400 sacs de ciment, qui s�est gar� au bord de la route pour faire sa pri�re d�Al-Fadjr, s�est fait surprendre par 5 individus, qui l�ont tabass� lui causant des blessures graves avant de l�abandonner au bord de la route et voler le camion. Apr�s l�ouverture d�une enqu�te par les GGN de A�n-Defla, les cinq agresseurs ont �t� arr�t�s, en plus de deux autres complices, et le camion r�cup�r�. Dans une autre affaire de blanchiment d�argent, les m�mes �l�ments ont d�couvert le 26 novembre 2009, � bord d�un v�hicule de type Peugeot 406, qu�ils avaient arr�t� dans un barrage dress� au niveau de l��changeur de Sidi-Rached, pour une simple v�rification de papiers, 400 millions de centimes non justifi�s. La somme a �t� imm�diatement remise � la direction des biens de l�Etat de A�n-Defla, alors que le conducteur qui a refus� d�admettre que la somme lui appartient, en se faisant passer pour un simple transporteur qui a re�u une commission de 10 000 DA, pour effectuer l�op�ration, a �t� pr�sent� devant le procureur de la R�publique avec d�autres suspects. L�enqu�te n�a pas encore abouti et le propri�taire de la somme n�a pas encore �t� identifi�. Dans les affaires trait�es dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, les GGN de A�n-Defla ont pu r�cup�rer, durant l�ann�e 2009, 125 kg de kif trait� et arr�ter 47 personnes. La majorit� de la quantit� saisie et des personnes arr�t�es transitaient par l�autoroute Est-Ouest et la route nationale N�1. Idem, pour la falsification de papiers de v�hicules. Sur les 334 affaires enregistr�es en 2009 et les 201 personnes arr�t�es, le gros a �t� trait� au niveau de l�autoroute Est-Ouest et la route nationale N�1. Selon les pr�cisions du lieutenant- colonel Mohamed Benaziz, commandant du groupement de la gendarmerie de A�n-Defla, la majorit� des personnes arr�t�es dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue et de v�hicules, blanchiment d�argent et autres, ne r�sident pas � A�n-Defla. Ce sont des personnes habitant d�autres wilayas limitrophes qui se sont fait prendre par ces �l�ments en transitant par la r�gion pour rejoindre Alger ou Oran. A titre indicatif, dans un barrage dress� au niveau de l��changeur de Boumedfa� de l�autoroute Est-Ouest, les GGN de A�n- Defla, ont arr�t� un individu, qui portait un faux permis de conduire. Apr�s l�identification de la personne, il s�est av�r� que celle-ci �tait recherch�e par la justice et les services de s�curit� � Annaba, Alger et Oran (plus de cinq mandats d�amener). Enfin, il est � noter que si les cas cit�s plus haut se sont d�roul�s seulement au niveau d�un seul tron�on de l�autoroute Est- Ouest, de A�n-Defla (30 km), qu�en est-il des autres r�gions ? Bien que les GGN de A�n-Defla livrent une bataille quotidienne pour la lutte contre la criminalit� en tout genre, il est toutefois, � pr�ciser que leur couverture s�curitaire de la r�gion qui est estim�e � 77 %, ne peut, en aucun cas, venir � terme de la criminalit� dans la r�gion, surtout depuis la mise en service du tron�on ouest de l�autoroute Est-Ouest. Etant donn� que la r�gion de l�ouest est connue pour ce genre de fl�au, des mesures s�curitaires plus ad�quates, s�av�rent plus que n�cessaires.