Pas de divergences entre Alger et Washington au sujet du trait� de non-prolif�ration nucl�aire (TNP). La visite � Alger de la repr�sentante sp�ciale d�Obama pour la non-prolif�ration nucl�aire se veut un signe de cette convergence d�opinions des deux pays � quelques mois de la tenue de la conf�rence d'examen du TNP � New York. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - La repr�sentante de l�Administration am�ricaine, avec rang d�ambassadeur, a s�journ� pendant trois jours en Alg�rie. Une occasion pour r�affirmer que les deux pays sont �sur la m�me longueur d�onde�. C�est du moins avec ce sentiment qu�est reparti Susan F. Burk apr�s avoir s�journ� trois jours � Alger. Elle a assur� les responsables alg�rien que �les Etats-Unis d'Am�rique appuient tous les pays qui d�veloppent l'�nergie nucl�aire � des fins pacifiques, dont l'Alg�rie�. La repr�sentante du pr�sident am�ricain estime que �l'Alg�rie joue un r�le de leader en mati�re de diplomatie multilat�rale. C'est un partenaire tr�s important avec qui nous esp�rons travailler en �troite collaboration pour faire progresser tous nos engagements dans le cadre du TNP�. Au cours de sa visite, la responsable am�ricaine a rencontr�, outre le ministre de l�Energie, des repr�sentants du Haut-Commissariat � l��nergie. Au menu des discussions, la pr�paration de la r�union de mai et l�utilisation du nucl�aire � des fins civiles. La question de la ratification de l�Alg�rie du trait� additionnel n�a pas �t� �voqu�e. Elle le sera apr�s la conf�rence du mois de mai. A ce sujet, pas de myst�re : l�Alg�rie avait, par la voix du ministre de l�Energie, fait part de sa disposition � le ratifier. Ladite conf�rence sera l�occasion d��voquer le renforcement du TPN qui s�articule autour du d�sarmement, de la non-prolif�ration du nucl�aire et de son utilisation � des fins pacifiques. Les Etats-Unis esp�rent mettre d�accord les 189 pays l�ayant d�j� ratifi� et redonner ainsi un nouveau souffle au TNP. Au cours de sa rencontre avec les repr�sentants de la presse, Susan F. Burk a �t� cat�gorique : il n�a, � aucun moment, �t� question du nucl�aire iranien. La question n�a, a-t-elle dit, pas �t� �voqu�e avec les responsables alg�riens car, consid�re-t-elle, l�AIEA est le cadre le plus appropri� pour en parler. La responsable am�ricaine est repartie rassur�e quant aux intentions de l�Alg�rie : pas d�inqui�tudes � avoir puisque l�Alg�rie dit utiliser son uranium � des fins civiles, ce que �nous encourageons �, dit Susan F. Burk qui ajoute qu�en la mati�re, plusieurs conventions lient d�j� des laboratoires am�ricains et alg�riens. Interrog�e au sujet de la politique �de deux poids deux mesures� lorsqu�il s�agit du nucl�aire isra�lien, la repr�sentante sp�ciale d�Obama a �t� cat�gorique : �Il n�y a aucun double jeu. L�objectif des Etats-Unis, c�est l�adh�sion de tous les pays au TNP.�