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«Les USA appuient l'Algérie dans le développement du nucléaire à des fins pacifiques» La responsable américaine pour la non-prolifération nucléaire à Alger.
Mme Susan F. Burk, nommée à son poste en juin dernier par le président Obama, a fait le déplacement à Alger pour «discuter des différentes questions liées au Traité de non-prolifération (TNP)» avec les responsables algériens. «Cela en vue de travailler ensemble afin de renforcer ce traité» soutient-elle, et ce, dans le cadre de la préparation de la conférence sur le désarmement qu'abritera, en mai prochain, le siège de l'ONU, à New York. «Le TNP comprend la non-prolifération nucléaire, le désarmement et l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. Ce sont les trois piliers que nous voulons renforcer à la conférence d'examen du TNP», a expliqué Mme Burk. S'agissant des voies conduisant au renforcement du TNP, la représentante américaine soutient que Washington et Alger «sont sur la même longueur d'onde», après les entretiens qu'elle a eu avec les responsables algériens, qui ont porté sur les dispositions du TNP ainsi que sur la promotion de l'accès de tous les Etats aux avantages qu'offre l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire. Après avoir évoqué la convention de jumelage entre les laboratoires d'expérimentation nucléaire algérien et américain, la responsable américaine a qualifié la coopération entre Alger et Washington d'«excellente». Il est à noter que la représentante spéciale du président américain pour la non-prolifération nucléaire a choisi deux escales dans le cadre de sa tournée en Afrique, à savoir l'Algérie et l'Afrique du Sud. Des choix non fortuits au vu des propos tenus par la responsable américaine. Déclarant à ce propos que «l'Algérie joue un rôle de leader en matière de diplomatie multilatérale», Mme Susan F. Burk indiquera qu'Alger «est un partenaire très important» en exprimant le souhait de travailler en étroite collaboration avec notre pays pour faire progresser «tous nos engagements dans le cadre du TNP». Il est utile de rappeler que l'adhésion au Traité de non-prolifération des armes nucléaires des pays du continent africain et le démantèlement du programme nucléaire militaire de l'Afrique du Sud sont l'exemple édifiant pour la communauté internationale du choix de l'Afrique pour un monde de paix et de sécurité. Cela a été réaffirmé, pour rappel, dans les recommandations d'Alger sanctionnant les travaux de la première Conférence africaine sur l'énergie nucléaire en janvier 2007. D'autre part, le rôle joué par Alger lors de la Conférence de Genève sur le désarmement a été salué par la responsable américaine qui a qualifié ce rôle d'«efficace» au vu des résultats de la conférence en question. Notons que l'accord du 29 mai dernier illustre, on ne peut mieux, la perspicacité du travail multilatéral pour baliser les voies en matière de désarment. Même si la tournée en Afrique de Mme Susan F. Burk vise la préparation de la conférence prévue en mai prochain, sa visite à Alger et en Afrique du Sud, deux pays incontournables sur la scène africaine, traduit l'intérêt des Etats-Unis d'être un des partenaires clés face aux fournisseurs traditionnels tels que la France et l'Angleterre, en plus de la percée de la Chine sur le continent africain dans la promotion de l'utilisation de l'énergie nucléaire, un marché fructueux. «Cette conférence vise également le renforcement de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) notamment en matière d'utilisation du nucléaire civil à des fins pacifiques», a-t-elle ajouté. Mme Burk a exprimé le souhait que tous les pays adhèrent au TNP, déjà signé par 189 pays. Karima Bennour Lire sur Internet