Le Palais de la culture et des arts de la wilaya de Skikda, nouvelle appellation de la salle de conf�rences, abrite depuis le 20 f�vrier, et ce, jusqu�au 31 mars, diverses activit�s culturelles touchant les domaines cin�matographique, du th��tre, du chant, de la chor�graphie, des beaux-arts� La c�r�monie inaugurale, qui s�est tenue dans un faste qui rappelle la f�te de la fraise et autres manifestations folkloriques, a vu la pr�sence d�illustres artistes alg�riens, Ahmed Rachedi, Sid-Ali Kouiret, Farida Saboundji, Amar Laskri, figures embl�matiques du petit et du grand �crans, Abdelkader Chaou, Nadia Benyoucef et Moussa Djema�oui (ic�ne du fameux groupe El-Bahara). Des auteurs et po�tes affili�s � l�Union des �crivains alg�riens y ont pris �galement part et profit� pour mettre en valeur leurs publications. Une vingtaine d�artistes peintres ont expos� dans la vaste salle des tableaux qui touchent � divers styles artistiques, permettant au public, pour le moment frapp� du sceau de la s�lection, de prendre connaissance des talents un peu marginalis�s des adeptes du pinceau. Le cin�ma alg�rien sera � l�honneur � travers des projections de films, ponctu�es par des conf�rences-d�bats en pr�sence de cin�astes. La deuxi�me journ�e a vu la pr�sentation d�un documentaire sur l��uvre politique de Abdelaziz Bouteflika, intitul� l�Alg�rie dans le c�ur, et r�alis�e par l�association El-Adwa. Il y est aussi mis en relief le parcours du plus jeune ministre des Affaires �trang�res et son long compagnonnage avec le d�funt Houari Boumedi�ne, ponctu�e par la lecture de l�oraison fun�bre. La deuxi�me s�ance fut le film d�Ahmed Rachedi, Mustapha Ben Boula�d, relatant la partie de la vie de l�un des 22 qui ont d�clench� la guerre de Lib�ration. Malheureusement, le r�alisateur n�a pu insuffler une intensit� dramatique � une histoire v�ridique. Pourtant, il a su le faire pour le film homonyme adapt� du roman L�opium et le b�ton de Mouloud Mammeri. A l�affiche �galement, selon l�ordre chronologique du programme : Les portes du silence de Amar Laskri, le dernier opus de Hassan El-Hassani alias Boubegra, Indig�nesde Rachid Bouchareb, les Moissons d�acier de Ghouti Ben Dedouche, Mon colonel de Gosta Gavras, Mascarades de Salem Lyes, Rachidade Amina Chouikh et Les murs de la villede et avec Sonia Mekkiou, directrice du th��tre r�gional de Skikda. La manifestation interviendra �galement � l�occasion du mawlid Enabaoui Echarif et de la Journ�e internationale de la femme. Pour cette derni�re, il a �t� pr�vu des d�fil�s de mode, des rencontres litt�raires anim�es par Z�hor Ounissi, Ahlem Mostaghanemi et Djamila Zenir, des th�matiques cernant les �uvres f�minines dans le domaine du 4e art, ainsi que des concours litt�raires ciblant la po�sie et les nouvelles. Malgr� ce riche programme, la strat�gie d�information et de communication pr�n�e par les organisateurs n�est pas � la hauteur de l��v�nement. A notre humble avis, une conf�rence de presse aurait �t� un pr�alable indispensable pour permettre au grand public de s�en informer Il est regrettable que des noms d�artistes, porteurs de relents de nostalgie, soient pr�sents � Skikda sans que les cin�philes et amoureux des arts le sachent. L�affichage dans les centres culturels et art�res de la ville n�a pas eu lieu �galement. Une d�sorganisation est � signaler, qu�illustre, entre autres, la distribution des d�pliants sur la vie de Ben Boula�d, l�absence d�eau min�rale au profit des invit�s. L�impression que la manifestation ne serait pas destin�e au grand public fait l�unanimit� chez beaucoup de gens avec qui nous avons discut�. Les initiateurs ont 40 jours pour se rattraper, l�action m�rite mieux.