�Ma bien-aim�e, semblable � la lune, tr�ne au-dessus de tous les astres ; Ses l�vres sont d�une insolente beaut� ; Et de leurs couleurs, les roses, les ont orn�es�� (Du nesraf ghrib Tadhakat gh�sun al-liq�h� ). Jardins �d�niques, senteurs parfum�es de cette Andalousie inoubli�e, � jamais inoubliable. Palais enchanteurs de Cordoue, S�ville ou Grenade� Eveil de la nature et des c�urs au printemps. Ames contraintes par le doux sentiment d�aimer� C�est ce que l�interpr�te de musique andalouse, Beihdja Rahal, et une dizaine de musiciens talentueux, ont fait revivre, jeudi dernier, � la salle El-Mouggar � Alger, d�s 20h30, lors d�un concert organis� en collaboration avec l�Office national de la culture et de l�i0nformation (ONCI). Devant un auditoire nombreux, fid�le � son �coute, et comme lors de son r�cent r�cital � l�Institut du monde arabe (IMA) � Paris, Beihdja Rahal a interpr�t�, voguant librement sur les modes moual, raml maya et sika, des neklabate et des po�sies consacr�es aux jardins et palais d�Andalousie. Un r�cital fleuri que l�artiste avait pr�lud� par l�interpr�tation de la nouba ghrib, dont un enregistrement sur CD vient de sortir aux �ditions musicales Belda Diffusion. Durant une heure, la chanteuse et musicienne, accompagn�e par l�orchestre parfois en chorale, a chant� quelques morceaux de cette nouba, dont le btaihi ghrib � l�ex�cution in�dite Narak ya man radita bi hidjri� (Toi qui a accept� de me voir exil�, loin de toi�.) ou le nesraf ghrib Tadhakat gh�sun alliq�h� (Les bourgeons ont �clat�, exhalant leurs parfums�). Une po�sie que Beihdja et son orchestre feront �galement appr�cier � l�auditoire m�lomane de Djelfa le 7 mars, de Bouira le 8 et de Biskra le 10 mars, dans le cadre d�une tourn�e nationale parrain�e par l�ONCI.