L'Universit� Larbi-Ben-Mhidi d'Oum El Bouaghi a abrit� au d�but de cette semaine le premier congr�s international sur le th�me �le cr�ne de Faid Souar�, organis� par la section ordinale r�gionale des chirurgiens-dentistes de Constantine pr�sid�e par M. Bouchemal B. et qui comprend 4 wilayas : Mila, Jijel, Constantine et Oum El Bouaghi. Un congr�s auquel ont assist� d'�minents professeurs venus d'Italie, de Tunisie et de France. Apr�s la s�ance inaugurale pr�sent�e par M. Bouchemal, le Pr Ziane intervient pour d�velopper le sujet de la pathologie iatrog�nique de l'impond�rable � la faute ayant trait � la m�decine l�gale. Lui succ�dant, le Pr Bouarroudj, sp�cialiste en gyn�cologie, d�veloppa un sujet aussi important que le premier, traitant de l'impact des soins dentaires en relation avec la grossesse. Dans la matin�e, plusieurs sp�cialistes s��taient succ�d� pour d�velopper des th�mes en rapport avec la profession de la chirurgie dentaire. L'apr�s-midi, � la reprise, c'est autour du Dr Nezzal M., professeur � la facult� de m�decine de Constantine, d'intervenir et d'apporter son exp�rience dans le domaine � l'endroit d'une assistance compos�e de 250 participants dont plusieurs futurs dentistes. L'intervention du Dr Stefanoni, venu d'Italie, a port� sur les bases du succ�s implanto-proth�tique et son exp�rience avec les nouvelles technologies. Pour en revenir � cette histoire de �cr�ne�, et selon M. Bouchemal, qui a bien voulu �clairer notre lanterne, il nous dira : �Le cr�ne de Faid Souar, du nom d'un lac situ� � quelques encablures de la ville d'Oum El Bouaghi, fut d�couvert en 1954 par Georges Laplace, un chercheur fran�ais Ce cr�ne appartiendrait � un �tre humain de sexe f�minin �g� entre 18 et 24 ans. Les r�sultats publi�s vers 1971 ont confirm� l'id�e que la chirurgie dentaire a bel et bien exist� il y a de cela 7000 ans en Alg�rie�. M. Bouchemal ajoutera que �dans ce cr�ne qui se trouve toujours au Mus�e de l'homme � Paris, un implant est pratiqu� � cette date et on y trouve une dent fix�e dans l'alv�ole de ce cr�ne�. M. Lamara, charg� de la formation sup�rieure et vice-recteur de l'universit� Larbi-Ben-Mhidi, d�clara � notre journal : �En tant qu��tablissement scientifique, nous n'avons pas l�sin� sur les moyens pour r�ussir ce congr�s, et l'universit� a tir� beaucoup d'enseignements sur le th�me du jour�. Et d'ajouter : �Notre souhait est d'organiser d'autres congr�s pour en tirer profit�. A l'issue du congr�s, les congressistes ont retenu certaines orientations : l'hygi�ne bucco-dentaire, l'hygi�ne dans les cabinets, la formation continue� Signalons enfin qu�un congr�s similaire devrait �tre organis� prochainement au niveau d'Alger.