La chambre d�accusation a examin�, hier, le dossier des 11 cadres de l�entreprise Sonatrach Aval, suite � la requ�te d�pos�e par les avocats des pr�venus et dans laquelle ils sollicitent la lib�ration de cinq d�entre eux, plac�s sous mandat de d�p�t depuis le d�but de cette affaire. Une affaire qui a �clat� en mars, lorsque 11 travailleurs d�Aval ont �t� auditionn�s par le magistrat instructeur du tribunal d�Oran pour les chefs d�inculpation de passation de march� non conforme et d�abus d�autorit� ayant caus� un pr�judice � l�entreprise. Parmi les cadres auditionn�s, figurait le DAG, lequel aurait avalis� des march�s conclus avec un retrait� de la soci�t� Asmidal qui, lui, aurait fourni un registre du commerce ayant permis la conclusion de ces march�s d�approvisionnement , notamment en fournitures de bureaux et produits d�entretien. Le tribunal d'Oran avait alors ouvert une enqu�te judiciaire sur cette affaire de transactions conclues par Sonatrach Aval, o� 11 personnes, dont six cadres de l'Activit� Aval, � Oran, sont impliqu�s. A l'issue de leur pr�sentation, ponctu�e par une longue s�rie d'auditions et de confrontations, le juge d'instruction de la 6e chambre d'instruction du tribunal d'Oran avait ordonn� le placement sous mandat de d�p�t de cinq responsables d'Aval Sonatrach, alors qu�une sixi�me personne a �t� plac�e sous contr�le judiciaire. Le magistrat instructeur avait en outre astreint trois autres mis en cause au r�gime de contr�le judiciaire et remis en libert� provisoire deux autres. Selon les premiers �l�ments de l�enqu�te, c�est suite � l�avis d�appel d�offres lanc� pour l�acquisition de mat�riel de bureautique et d�informatique qu�il a �t� d�couvert que les factures auraient �t� largement surestim�es. L�on saura que le fournisseur de mat�riel qui avait fait une fausse domiciliation commerciale est toujours en fuite. Selon les premiers �l�ments de l�enqu�te, le pr�judice subi serait de plus de deux milliards de centimes. Des responsables de plusieurs services et divisions de l'administration g�n�rale, des affaires juridiques, de la comptabilit� et des finances, de la s�curit� et des interventions sont suspect�s dans cette affaire de �passation de march�s en violation du code des march�s publics�. Hier, apr�s examen du dossier, la chambre d�accusation a rejet� la demande de mise en libert� provisoire de la d�fense et maintenu les mis en cause sous mandat de d�p�t, jusqu�� leur comparution.