Le dossier des cinq cadres d'Aval, placés sous mandat de dépôt dans une affaire de passation de marché non conforme et abus d'autorité, a été examiné hier par la chambre d'accusation de la cour d'Oran, cela après que la défense des mis en cause a demandé, pour ses mandants, la liberté provisoire. Au terme de l'examen de la requête présentée, la chambre d'accusation a rejeté la demande et maintenu le mandat de dépôt prononcé par le magistrat instructeur près le tribunal d'Oran. Pour rappel, 11 employés d'Aval Sonatrach, dont le directeur de l'administration générale, des cadres de la direction financière, des relations générales, deux cadres du service des affaires juridiques, des chefs de service de la comptabilité, de la sécurité, des contrats ainsi qu'un retraité d'Asmidal, ont été entendus précédemment par le magistrat instructeur de la sixième chambre près le tribunal d'Oran. Cinq cadres, parmi ces derniers, ont été placés sous mandat de dépôt. Ces derniers, selon les premiers éléments de l'enquête, devront répondre du grief de passation de marché non conforme et abus d'autorité. En effet, suite à un avis d'appel lancé pour l'acquisition de matériels bureautique et informatique, les factures auraient été surestimées. Signalons que le fournisseur du matériel qui avait donné une fausse domiciliation commerciale se trouve en fuite. Toujours selon les premiers éléments de l'enquête, le préjudice subi serait de l'ordre de près de 3 milliards de centimes.