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LA CRITIQUE LITT�RAIRE ET ARTISTIQUE EN ALG�RIE
Entre subjectivit�, m�diocrit� et bavardages Par Ahmed Cheniki
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 04 - 2010

Il est tr�s peu ais� de parler de la critique journalistique en Alg�rie o� il n�a presque pas exist� de journaux litt�raires et de revues universitaires, souvent al�atoires. Les revues universitaires s�occupant du champ litt�raire et artistique � l�universit� depuis l�ind�pendance sont trop peu fr�quentes. Des revues mensuelles comme Novembre ou Amal accordant une place de choix � la production litt�raire n�ont pas r�ussi � faire dispara�tre cette id�e que la critique reste consid�r�e comme le parent pauvre de la litt�rature ou une sorte d�avatar de la production culturelle.
Certes, des revues culturelles g�n�ralistes comme Ettaqafa, El Moudjahid Ettaqafi ou Joussour ou encore certaines publications al�atoires comme Ettab�yin ou El Kitab ou Arts et Culture ont vu le jour et ont consacr� des pages � la litt�rature, mais il n�en demeure pas moins que le regard port� restait superficiel dans la mesure o� les revues fonctionnaient comme des espaces h�t�roclites sans grands objectifs ni d�marche �ditoriale claire. Cette r�alit� ambigu� va se retrouver �galement dans les pages culturelles des journaux qui, souvent, suppl�eront l�absence de revues universitaires et de p�riodiques th�matiques (� mi-chemin entre le style universitaire et le style journalistique). C�est la presse ordinaire qui va donc s�occuper essentiellement de la critique litt�raire. Comment fonctionne la critique litt�raire dans les journaux ? Peut-on parler de l�existence d�une v�ritable critique journalistique dans un pays o� la production litt�raire se caract�rise par une insuffisance chronique ? Des remarques s�imposent d�elles-m�mes : souvent, nous avons affaire � des critiques de type universitaire ou sp�cialis�s dans des quotidiens qui, en principe, fonctionnent comme des espaces instantan�s et des lieux o� l�imm�diatet� est de rigueur. Mais le contexte lacunaire et anomique d�une soci�t� et d�une universit� quelque peu en panne va pousser, au d�part, certains journaux � cr�er des suppl�ments culturels et d�autres � ouvrir leurs pages culturelles aux contributions des universitaires. Ce qui rend cet espace extr�mement ambigu � tel point que critique journalistique et critique universitaire se c�toient �trangement dans un espace, en principe, peu ouvert � l�aust�rit� et � l�aridit� du langage universitaire alg�rien. Cette absence de ligne �ditoriale va amener le journal � une s�rie de confusions au niveau des pr�rogatives et de la fonction du quotidien ou de l�hebdomadaire g�n�raliste dont la fonction est tout � fait diff�rente de la revue universitaire. Les deux types de publications ob�issent � des logiques radicalement oppos�es. D�j�, elles ne ciblent pas le m�me public, elles n�ont pas la m�me finalit� et n�emploient pas la m�me d�marche. Cette dualit� se manifeste �galement au niveau de l��criture o� une parole double marqu�e par la manifestation d�une multitude de m�diations s�impose comme espace o� le surinvestissement subjectif travaille la relation du critique avec cette �uvre, productrice de sens virtuels produits par la parole de l�un et de l�autre. La critique, qui est l�espace privil�gi� o� se cristallise la subjectivit� de l�individu, n�a pas d�appareil scientifique, l�une et l�autre des deux critiques emploient des outils d�interpr�tation et des d�marches diff�rentes et convoquent des publics radicalement distincts (m�me si un universitaire peut d�chiffrer un texte journalistique). Roland Barthes a raison d�inviter le critique � assumer pleinement sa subjectivit�. Certes, dans les deux cas, critique journalistique et critique universitaire se rejoignent au niveau des jeux ludiques de l��criture. Ainsi, dans les deux cas, la relation avec le texte litt�raire est d�abord de l�ordre de l��motionnel et de l�affectif. Sartre qui a �norm�ment marqu� Barthes se m�fie de ceux qui sanctifient l��uvre litt�raire en faisant appel � un outillage dit scientifique, rejoignant ainsi sans s�en rendre compte la critique positiviste du XIXe si�cle, m�me s�ils d�ifient l�immanence du texte, d�ailleurs espace des textes sacr�s. Il fustige ceux qui, � force de traiter �les productions de l�esprit avec un grand respect qui ne s�adressait autrefois qu�aux grands morts risquent de les tuer� ( Situations II). De nos jours, la critique devient l�alibi de l��criture, d�autant plus qu�il n�est nullement possible de d�finir l�objet de la critique comme faisant partie du domaine de la connaissance, mais il est, d�ailleurs, dans les deux actes de lecture, une pratique active de l�interpr�tation. Cette relation subjective a atteint son paroxysme avec Emile Zola qui animait dans le journal Bien Public, une rubrique litt�raire et dramatique intitul�e �Livres � ne pas lire�, transform�e par la suite, apr�s de virulentes protestations, en un intitul� moins fort : �Livres que je n�ai pu lire� Cette introduction met en avant l�id�e de plaisir dans notre relation avec l��uvre litt�raire. Celle-ci qui appelle avant tout, au d�part, un refus ou une adh�sion imm�diate se retrouve dans les lieux escarp�s de mon exp�rience dans les diff�rents journaux dans lesquels j�ai exerc�, en Alg�rie, en Tunisie et en France. Ainsi, en Alg�rie, o� il n�existe pas de journaux litt�raires au sens plein du terme, notre travail consistera � observer le fonctionnement des pages culturelles consacrant r�guli�rement des articles � la litt�rature. Les organes de presse se substituent dans de nombreux cas au paysage universitaire. D�ailleurs, de nombreux universitaires interviennent dans les pages culturelles des journaux, daignant ouvrir une rubrique culturelle consid�r�e, souvent, comme la poubelle du journal. Les �contributions� des universitaires qu�aucune indication ne distingue des autres articles reproduisent souvent des grilles et des termes techniques que ne comprendrait pas la grande masse des lecteurs � tel point qu�on s�interroge sur les objectifs de l�universitaire qui a l�illusion qu�en utilisant des termes barbares, son texte serait teint� de scientificit�, et du journal qui ne fait finalement que du remplissage, sachant � l�avance que ce texte ne serait lu que par une petite minorit�. Les deux �metteurs se trompent lourdement de cibles et de r�cepteurs. Il faut savoir que de nombreux journaux n�ont pas de pages culturelles. Quand elles existent, l�espace litt�raire occupe une place trop peu importante. D�ailleurs, le probl�me des journaux, c�est l�absence totale d�une conception de la r�daction, donc du public. Les organes de presse alg�riens, surtout depuis 1990, marginalisent la rubrique culturelle consid�r�e comme la derni�re roue de la charrette. La rubrique culturelle devient un fourre-tout. La programmation n�est pas rationnelle. Les comptes-rendus de livres sont souvent faits � l�initiative du journaliste. Il n�existe aucune politique de promotion du livre. Cette situation ne favorise pas l��closion d�une critique s�rieuse. Il faut ajouter � cela que souvent, les articles sur les livres sont �crits par des journalistes ayant une licence en lettres fran�aises ou de langue arabe. Ce qui ne facilite pas les choses d�autant plus que souvent, ils reprennent les m�mes termes techniques que leurs anciens enseignants, m�connaissant ainsi le fonctionnement particulier de l��criture journalistique qui se distingue du style universitaire, trop peu alerte et souvent aust�re. Un compte-rendu d�une agence, d�un quotidien, d�un hebdomadaire, d�un mensuel ou d�une revue universitaire n�ob�it nullement aux m�mes r�gles. Si le journaliste dans l�agence ou le quotidien est oblig� de r�pondre aux cinq ou aux six questions rituelles selon les �coles et � respecter le jeu pyramidal normal ou renvers�, l�article de l�hebdo, plus analytique et plus synth�tique permet certaines libert�s. L�article du mensuel se situe � cheval entre le style universitaire et le style journalistique. Jusqu�� pr�sent, trop peu d�articles respectent ces r�gles �l�mentaires. L�absence de ma�trise des techniques de l��criture journalistique pose s�rieusement probl�me. Les m�dias alg�riens consacrent de mani�re irr�guli�re des colonnes � l�activit� litt�raire. Le travail ne se fait pas rationnellement. Les livres, objet de la critique, peuvent �tre anciens, c�est-�-dire n�ob�issant pas aux imp�ratifs de l�actualit�, comme d�ailleurs les entretiens ou les �tudes. En principe, le journal se conjugue avec l�instantan�it� et l�imm�diatet�. En Alg�rie, les articles traitant de litt�rature ou de questions artistiques n�ouvrent pas le journal et doivent �tre d�pos�s souvent plus de 48 heures avant leur publication. La mati�re litt�raire ne fait jamais la Une d�un quotidien ou d�un hebdomadaire, sauf si elle est marqu�e par le politique et si elle avait fait la Une auparavant dans des m�dias �trangers. Elle se trouve souvent presque dissimul�e dans des pages �broy�es� par la rubrique sportive. Les textes se caract�risent souvent par des jugements de valeur, des phrases toutes faites ou des formules tellement po�tiques qu�on oublie l�essentiel : l�information. On a aussi affaire � des critiques-juges qui ne s�embarrassent pas de formules polici�res, type �livre bien �crit� ou �po�me manquant de force�, notamment dans des rubriques o� on juge des textes adress�s par des lecteurs, et d�une multitude d�expressions adjectivales surinvestissant davantage le discours d�j� empreint d�une subjectivit� latente. Mais avant 1988, quelques journaux avaient leurs suppl�ments culturels. Des journaux trop peu nombreux s�occupaient exclusivement de culture et de litt�rature : Ettabyin, El Kitab ou El Moudjahid Ettaqafi, Novembre (quatre num�ros). Le travail, dans ces conditions, est beaucoup plus s�rieux. Des signatures de renom avaient pignon sur colonnes. On ne peut oublier les exp�riences d� Alg�rie-Actualit� et de R�volution Africaine qui avaient des critiques litt�raires attitr�s et qui donnaient la possibilit� � deux ou trois journalistes de lire le m�me texte. Ainsi, avait-on affaire � une lecture plurielle. Alg�rie-Actualit� a vraisemblablement fabriqu� la meilleure rubrique culturelle depuis l�ind�pendance avec des journalistes ma�trisant souvent les deux langues et ouverts � la litt�rature alg�rienne d�expressions arabe et fran�aise. Cette critique bilingue, pour reprendre Khatibi, tentait d�interroger le texte dans sa complexit�, c�est-�-dire comme un espace litt�raire et esth�tique, et n��vitait pas de cerner les conditions sociales et politiques de l�activit� litt�raire. L�absence ou l�irr�gularit� des rubriques culturelles ne permet pas une approche s�rieuse de la critique journalistique souvent
assur�e par des journalistes qui �crivent en m�me temps sur l�agriculture, l��conomie ou la politique. Le manque de formation des r�dacteurs limite la port�e des �papiers� souvent peu fouill�s et manquant dramatiquement d�informations. Les journalistes insistent surtout sur le contenu politique et id�ologique et occultent souverainement, par m�connaissance de l�espace litt�raire, les contours de la repr�sentation litt�raire. Un autre travers : ces derni�res ann�es, des �sortants� de lettres arabes ou de lettres fran�aises, vers�s dans les rubriques culturelles, utilisent un langage st�r�otyp� et quelque peu teint� de �savoir� universitaire faisant beaucoup plus penser � des expos�s qu�� des articles de journaux. A un moment donn� de notre histoire, certains critiques n�h�sitaient pas � verser dans la police litt�raire. Dans les ann�es 1970, un critique est m�me all� jusqu�� dire que le recueil po�tique Les secrets de l�exil de Most�fa Ghomari �tait en contradiction avec la Charte nationale. Ces g�n�ralisations abusives s�expliqueraient par l�absence d�une lecture attentive des productions et le manque d�ouverture de ces critiques habitu�s � la compilation et aux formules toutes faites. Certains journalistes �crivent par exemple sur le th��tre en reproduisant le discours de la direction de l��tablissement th��tral. C�est une certaine forme de corruption d�guis�e. Les critiques universitaires qui interviennent dans la presse passent immod�r�ment d�une critique positiviste � une critique immanente sans possibilit� d�investigation personnelle. Souvent �maill�s de jugements de valeur, les critiques privil�gient les aspects moraux en fonction du discours id�ologique dominant. Sur 200 articles de la p�riode 1972-1980 ( El Moudjahid, R�volution Africaine, Echa�b), relus par nos soins pour les besoins d�une recherche, une centaine se limite � une lecture sch�matique du discours id�ologique (avec en prime de nombreux clich�s et st�r�otypes tir�s du discours politique de l��poque). Le verbe �devoir� revient plus de 200 fois. Nous avons souvent affaire � une critique � fleur de peau qui r�pond rarement aux questionnements et aux attentes du lecteur : r�cit, parcours des personnages, auteur, �dition� Certes, des journalistes, trop peu nombreux, arrivent � apporter des critiques o� les informations �l�mentaires sont donn�es. Notre regard sur la presse montre que le travail d�avant 1988, malgr� le peu de journaux existant � l��poque, �tait mieux construit. Les analyses et les comptes rendus litt�raires �taient plus fr�quents. Chaque journal avait son �critique� attitr�. Ce qui n�est plus le cas aujourd�hui o� souvent les journaux reproduisent les sch�mas et les �v�nements litt�raires d�velopp�s en France ou en �gypte. Ainsi, les livres d�Alg�riens �dit�s � l��tranger sont mieux pris en charge que les ouvrages parus en Alg�rie. C�est une critique m�diatis�e, c�est-�-dire un espace de reproduction du discours de l�autre, s�inscrivant dans sa logique. D�ailleurs, on reprend m�me les pr�occupations exclusivement th�matiques du journal fran�ais ou procheoriental. Ce jeu du voile, reproducteur d�une parole d�j� dite, n�est pas la particularit� exclusive de la critique journalistique, mais marque souvent la parole de l�universitaire, trop prisonnier du directeur de recherche et de grilles et d�appareils critiques utilis�s sans regard critique ni tentative d�adaptation. Lire un texte, c�est forc�ment investir sa propre subjectivit� et y int�grer des �l�ments personnels, sa formation, son empreinte id�ologique... Certes, tout cet appareillage critique apporte un �clairage nouveau � l�acte de lire, mais ne peut servir de lieu �scientifique�, d�autant plus que l��uvre litt�raire est un objet trop complexe et trop flasque. Qu�est-ce donc la critique journalistique, si ce n�est une exp�rience subjective mettant en avant la dimension informative et privil�giant souvent une relation de bon voisinage avec le texte litt�raire. Notre exp�rience � Alg�rie- Actualit�, � R�volution Africaine, dans Les Nouvelles (ex- Les Nouvelles Litt�raires) et notre travail universitaire nous permettent peut-�tre de dire que la relation avec le texte litt�raire reste trop travers� par une s�rie de m�diations qui apportent un surplus de subjectivit� � l�acte de lire. Barthes parlait de plaisir du texte. Est-il possible de r�ver � une critique litt�raire de qualit� en Alg�rie qui ne se r�duirait pas � la dimension politique ni � la reproduction des discours �trangers sur notre propre litt�rature, avec clich�s, st�r�otypes et regard exotique en primes ?


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