Annonc�e il y a quelques jours lors d�une s�ance de travail consacr�e � l�environnement, l�op�ration de collecte de sachets en plastique a bel et bien �t� lanc�e la semaine derni�re, � en juger par les quantit�s d�j� ramass�es durant la journ�e du coup d�envoi. Au nombre de 16 dont trois pour le seul chef-lieu de wilaya, les projets ont �t� confi�s aux t�cherons et autres petites entreprises selon les proc�dures r�gissant le dispositif �Blanche Alg�rie�, devait nous expliquer le directeur de l�action sociale. Pour ce qui est du financement, l�on saura que 13 projets ont �t� pris en charge sur le budget de la wilaya � hauteur de 1,3 million de dinars alors que les autres ont vu la contribution du minist�re de l�Environnement qui a d�bloqu� 300 millions de centimes. Selon le directeur de l'environnement, de grands sacs pour le ramassage ont �t� mis � la disposition des intervenants en attendant que les communes prennent le relais pour l�acheminement des sachets usag�s vers le centre d�enfouissement technique. Cette op�ration, premi�re du genre, qui sera renforc�e prochainement par le lancement d�autres chantiers, s�annonce b�n�fique � plus d�un titre dans la mesure o� elle permet de mettre fin aux agressions qui d�figurent le paysage de la r�gion. Plusieurs sites sont en effet envahis par ce ph�nom�ne qui requiert non seulement l�attention des responsables et des �lus mais aussi celle du citoyen appel� � faire preuve de plus de civisme et de respect � l��gard de Dame Nature. S�agissant de la d�termination des lieux d�intervention � travers les da�ras, celle-ci demeure du ressort des communes en collaboration avec les services de l�environnement qui ont d�j� recens� quelques zones connues pour �tre de v�ritables points noirs dont nous citerons, entre autres, la route de A�n- Guelma dans la p�riph�rie de Tiaret. Mourad Benameur Mendicit� et escroquerie � l�africaine Un ph�nom�ne nouveau a fait son apparition ces derniers temps � Tiaret et tend � prendre des proportions inqui�tantes. Il s�agit de la mendicit� � laquelle s�adonnent de jeunes Africains que ce soit des ressortissants en situation irr�guli�re ou des �tudiants � l�universit� Ibn-Khaldoun. En effet, des jeunes de diff�rentes nationalit�s, notamment malienne, togolaise et nig�rienne, se d�ploient en groupe ou en solo � travers les quartiers et art�res de la ville pour tendre la main aux passants, leur demandant quelques sous pour soi-disant se nourrir, se d�placer ou s�h�berger. Ils utilisent des pr�textes fictifs et recourent � tous les moyens dans l�espoir de gratter une poign�e de dinars. Pris en charge par leur amis �africains� au niveau des r�sidences universitaires, certains que nous avons vus � l��uvre pr�sentent m�me leurs passeports ou leurs cartes d�identit� pour tenter de persuader les gens. D�autres, en revanche, optent pour des proc�d�s diff�rents en proposant des services ou des affaires �douteuses� frisant l�escroquerie en se faisant passer pour des fils de riches, disposant suffisamment d�euros. Cela dit, les services concern�s qui ont recens� tout r�cemment plus de trente cas d��trangers en situation irr�guli�re sont appel�s � r�agir pour mettre fin � ce ph�nom�ne particulier.