�SixthSense� (pour sixi�me sens) est une interface portable gestuelle qui associe le monde physique avec l'information num�rique et nous permet d'utiliser des gestes naturels de la main pour interagir avec ces informations. Parfois d�nomm� WUW pour (Wear ur World (est un projet d'ordinateur ubiquitaire et d�mat�rialis�. Ce projet est en cours de d�veloppement au MIT, au sein du Fluid Interfaces au MIT Media Lab, il a �t� pr�sent� en 2009. Il s'agit d'un syst�me logiciel et d'interfaces permettant de transformer des objets de l'environnement quotidien en des �l�ments d'un ordinateur semid�mat�rialis�, qu'on emporte avec soi ; de nombreux objets deviennent supports possibles d'information ou d'interaction. C�est ce qu�on appelle �informatique ubiquitaire� (ou omnipr�sente, ou encore ubiquit� num�rique), c�est le mod�le futur de l'ordinateur de bureau au niveau de l'interaction �homme machine� dans lequel le traitement de l'information a �t� compl�tement int�gr� dans tous les objets des activit�s journali�res. Quelqu'un �qui utilise� l'informatique ubiquitaire engage beaucoup plus de dispositifs et de syst�mes informatiques simultan�ment, au cours de ses activit�s ordinaires. Pranav Mistry est l'inventeur de SixthSense Ce nouveau type d'ordinateur se passe de souris, d'�cran cathodique ou plat, de stylet ou de tablette graphique et de borne Internet. Il est pour l'instant command� par des gestes simples, reconnus par l'ordinateur via des �capteurs� qui rep�rent par exemple 4 points (color�s en rouge, jaune, bleu et vert) appos�s sur le bout de quatre des doigts de l'utilisateur. Abandonnant la d�pendance au clavier, � la souris et � l'�cran et m�me au poste de travail physique, Pranav Mistry associe entre eux une webcam, un mini-vid�o projecteur et un t�l�phone mobile. Il les a dot�s d'interfaces d'�change et de capacit�s d'analyse d'image et de mouvements. Ce projet vise une informatique mieux interfac�e de mani�re fluide et intuitive avec le monde physique qui nous entoure. Il s'inscrit dans le champ de l'informatique ubiquitaire et utilise � la fois la reconnaissance de gestes, une vision artificielle simplifi�e, et des interfaces tangibles. Il utilise pour fonctionner des �l�ments d'IA (intelligence artificielle), pour augmenter la r�alit�. Selon son inventeur, ce syst�me doit encore �tre miniaturis� et all�g�, mais � terme il pourrait �tre disponible pour un prix �quivalent � celui d'un t�l�phone mobile. Son co�t mat�riel �tait de 350 dollars en 2009 (prototype), son inventeur a dit qu'il offrirait les r�sultats de son travail (innovations mat�rielles et logicielles) � tous, en open-source. Le prototype SixthSense est compos� d'un projecteur de poche, un miroir et une cam�ra. Les composants mat�riels sont coupl�s � un pendentif comme dispositif portable mobile. Le projecteur et l'appareil photo sont connect�s � l'�quipement informatique mobile dans la poche de l'utilisateur. Le projecteur permet de visualiser l�information sur toutes les surfaces possibles et imaginables (tels qu�un mur, un livre�); tandis que l'appareil d�tecte et reconna�t les gestes � l�aide de quatre capteurs port�s aux mains. Le logiciel traite les flux de donn�es vid�o saisies par la cam�ra et le suivi des emplacements des capteurs de couleur � l'extr�mit� des doigts de l'utilisateur en utilisant de simples techniques de �vision par ordinateur�. Les mouvements de ces rep�res sont interpr�t�s comme des instructions d'interaction pour les interfaces d'application pr�vue. Le prototype SixthSense utilise plusieurs applications qui d�montrent son utilit�, sa viabilit� et la souplesse du syst�me. L'application �la carte� permet � l'utilisateur de naviguer sur un plan affich� sur une surface proche avec les gestes des mains, bas�s sur le syst�me Multi-Touch, permettant � l'utilisateur un zoom avant, zoom arri�re � l'aide de mouvements intuitifs de la main. L'application de dessin permet � l'utilisateur de faire des croquis sur n'importe quelle surface en suivant seulement les mouvements de l'index. On peut aussi prendre des photos en faisant un carr� imaginaire avec les quatre doigts et les projeter imm�diatement sur n�importe quelle surface. SixthSense permet �galement de reconna�tre les ic�nes ou des symboles en utilisant le mouvement de l'index. Par exemple, en faisant le symbole loupe on a l'application �carte� ou de dessin, un symbole @ permet � l'utilisateur de v�rifier son courrier. Le syst�me SixthSense permet aussi de reconna�tre un livre ou un journal et de donner plus d�informations concernant ce dernier. Par exemple, un journal peut montrer de nouvelles vid�os en direct ou des informations dynamiques concernant un article donn�. Le geste de dessiner un cercle sur le poignet de l'utilisateur projette une montre analogique. Science-fiction ou r�alit� ? L�avenir nous le dira ! Nacer Aouadi La nouvelle menace� les �botnet� Apr�s les vers, les virus, les spams, les malwares� (et j�en passe), voici maintenant que des �robots� se mettent de la partie pour nous infecter et nous espionner. Qu�est-ce qu�un botnet ? Botnet (contraction de r�seau de robots) est un terme du jargon pour un ensemble d'agents logiciels, ou des robots, qui fonctionnent de fa�on autonome et automatique. Le terme est plus souvent associ� � un logiciel malveillant. Bien que les botnets sont souvent nomm�s d'apr�s le nom du logiciel malveillant, il y a g�n�ralement plusieurs r�seaux de zombies en fonctionnement en utilisant les m�mes familles de logiciels malveillants, mais exploit�s par diff�rentes entit�s criminelles. Bien que le terme �botnet� peut �tre utilis� pour faire r�f�rence � un groupe de robots, tels que les bots IRC, ce mot est g�n�ralement utilis� pour d�signer un ensemble d'ordinateurs compromis (appel�s ordinateurs zombies) ex�cutant le logiciel, g�n�ralement install� par � drive-by downloads� et exploiter les vuln�rabilit�s des navigateurs Web. Un botnet ma�tre contr�le le groupe � distance, habituellement � travers un des moyens tels que IRC, et g�n�ralement � des fins malveillantes. Souvent, la commande et de contr�le se fait via un serveur IRC ou un canal sp�cifique sur un r�seau public de l'IRC. Les constituants de ces protocoles comprennent un programme serveur, le programme client pour le fonctionnement et le programme qui s'implante sur la machine de la victime (bot). Ces trois �l�ments communiquent les uns avec les autres sur un r�seau utilisant un sch�ma de chiffrement unique pour la furtivit� et la protection contre la d�tection d'intrusion ou dans le r�seau botnet. Les botnets sont devenus une partie importante de l'Internet, mais de plus en plus cach�s. Souvent, un botnet inclura une vari�t� de connexions et de types de r�seau. Organisation Les serveurs botnet sont souvent en contact les uns avec les autres. L'architecture de r�seaux de zombies a �volu� au fil du temps, tous les botnets ne pr�sentent pas la m�me topologie de commandement et de contr�le. En fonction de la topologie mise en �uvre par les r�seaux zombies, ils peuvent rendre le r�seau plus r�sistant � la d�tection ou la d�couverte de son emplacement. Types d'attaques Ce sont les attaques classiques des pirates informatiques et qui sont : � Les attaques par d�ni de service o� de multiples syst�mes de mani�re autonome encombrent l'acc�s � un site web pour le rendre occup�. � Adware pour annoncer une entit� commerciale active et sans autorisation de l'utilisateur. � Un logiciel espion est un logiciel qui envoie des informations � ses cr�ateurs sur les activit�s d'un utilisateur. � Envoi de spams. � Phishing (voir nos pr�c�dents articles). En plus de ces attaques, les botnets on une autre technique � Fast flux est une technique de DNS utilis�s par les r�seaux zombies pour cacher les sites de phishing et les logiciels malveillants derri�re un r�seau en constante �volution. A titre d�exemple, voici une information concernant la mise hors d��tat de nuire d�un botnet. �Le Mariposa Botnet est un r�seau de machines zombies qui regrouperait plus de 12 millions d�ordinateurs infect�s, appartenant � des entreprises, des administrations et des particuliers � travers le monde dans 190 pays. Les trois personnes soup�onn�es de contr�ler ce r�seau ont �t� arr�t�es courant f�vrier en Espagne.�