Dans un communiqué, adressé, hier, au wali d'Adrar, et dont nous disposons d'une copie, la délégation de la daïra de Bordj Badji Mokhtar de l'Association algérienne d'émancipation et des droits de l'homme, appelle à une participation massive, aujourd'hui, à la marche initiée par les jeunes et les cadres contre les «tentatives de déstabilisation des frontières algériennes» et «les affrontements et la violence». Cette association appelle, dans ce communiqué, dont des copies ont été adressées au ministre de l'Intérieur et des Collectivités Locales, au directeur général de la sûreté nationale, au chef de daïra de Bordj Badji Mokhtar et au président de l'Assemblée populaire de la wilaya d'Adrar, à la prise de certaines mesures, dont «l'instauration d'un couvre-feu aux véhicules, principale cause de la mort de citoyens, et contre la circulation entre les quartiers de la ville des groupes qui prônent la violence». Dans ce même document, cette association appelle au «renforcement de la sécurité pendant la nuit, dans les cités Houari-Boumediène, 1er-Novembre et El Gharbi». «Nous insistons également sur la nécessité de la présence des équipes de la police (sûreté de daïra) dans les meilleurs délais pour la maîtrise et la participation à l'instauration de la sécurité pour les citoyens, d'autant que le siège de la sûreté de daïra est prêt depuis quelque temps», ajoute l'association. Elle précise : «Nous demandons à ce que soient sanctionnés l'ensemble des auteurs de cette fitna, quelles que soient leurs qualités, car ils menacent la sécurité nationale dans cette région frontalière sensible dans une tentative d'entraîner le pays dans un conflit qui n'est pas le sien. Comme nous refusons catégoriquement les règlements de comptes extérieurs au détriment des habitants de la commune de Bordj Badji Mokhtar.» Dans ce communiqué, signé par le délégué pour la daïra de Bordj Badji Mokhtar, Nacer Hanani, cette association demande aussi à ce que «soient punis les vendeurs de drogue qui annihilent la conscience des jeunes et les poussent à commettre, involontairement, des crimes».