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«Des parties étrangères cherchent à semer la fitna aux frontières algériennes» Naçer Hanani, délégué de l'association algérienne de l'émancipation du citoyen, au Temps d'Algérie
«Ce qui se passe à Bordj Badji Mokhtar a un lien direct avec la situation au nord du Mali. Il y a des parties qui veulent imposer au Sud algérien la situation enregistrée au nord du Mali, pour instaurer l'instabilité. C'est une fitna dont le but est de porter atteinte à la stabilité des frontières algériennes», nous a déclaré, hier, Naçer Hanani, délégué pour la daïra de Bordj Badji Mokhtar, de l'Association algérienne de l'émancipation du citoyen et des droits de l'Homme. «Il y a des parties étrangères qui tentent d'arriver à ce but en sacrifiant les citoyens algériens, les poussant à s'affronter», a-t-il ajouté. «Les affrontements entre la tribu des Arabes barabiches et la tribu des Touareg d'Idnane ont eu lieu quelques jours après la réconciliation décidée entre le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) et le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Des parties tentent de saboter cet accord en déclenchant des affrontements dans la ville. Nous exigeons que soient arrêtés et jugés tous ceux qui ont déclenché cette fitna et réitérons notre attachement à la nécessité d'assurer la sécurité de tous les Algériens qui n'ont rien à voir avec ce qui se passe au Mali», a encore ajouté Naçer Hanani. «Nous refusons que les citoyens algériens soient entraînés dans les problèmes de l'Azawad», a-t-il lancé. «Le Mouvement arabe de l'Azawad et le Mouvement national de libération de l'Azawad se sont affrontés au nord du Mali et, fort heureusement, un accord de paix a été conclu entre eux. Certaines parties étrangères ne sont pas satisfaites de ce retour à la paix et tentent de rallumer le feu de la violence», a-t-il ajouté en appelant à «faire preuve de vigilance face à ce piège». Concernant le bilan des affrontements, il a fait état de «huit personnes tuées au cours de ces affrontements, et entre 40 et 45 autres personnes blessées».