La ratification de la Charte sur le partenariat public-privé conclue, hier, dans le cadre de la Tripartite est considérée par la Centrale syndicale comme étant un «acte solidaire (qui) préservera notre économie des effets néfastes de la mondialisation, réduira certainement et, pourquoi pas, en finir avec ce fléau», a estimé le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, ajoutant que «cet acte civilisationnel donnera toute sa plénitude à la confrontation de la stabilité et la cohésion sociale et participera à faire émerger notre pays parmi les pays développés». Dans son allocution à l'occasion de la signature du document sur le Partenariat sociétaire, Sidi Saïd a indiqué que «la ratification de la Charte sur le partenariat public-privé est la concrétisation de l'expérience algérienne en matière de dialogue social et constitue un socle solidaire entre le gouvernement, l'UGTA et le patronat pour promouvoir et protéger la production nationale qui assurera la satisfaction des différents besoins de nos concitoyens et particulièrement le pouvoir d'achat et d'emploi». Il a ajouté que cette Charte «consacre définitivement l'unicité de l'entreprise algérienne quel que soit son statut juridique» et constitue aussi «un instrument qui va mettre fin aux résidus dogmatiques à l'origine de cette montagne de préjugés qui ont retardé notre décollage économique». Pour Sidi Said, le dialogue social «est devenu aujourd'hui une valeur culturelle, initiée et portée et particulièrement réitérée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika», soulignant que ce dialogue constitue un «instrument fécond» entre le gouvernement et les partenaires sociaux et économiques. En ce sens, Sidi Said a affirmé que les partenaires sociaux et économiques tiennent adresser, à partir de cette rencontre, toute leur considération au président de la République pour son attachement aux valeurs du dialogue social. Hier, le gouvernement, l'UGTA et le Patronat ont signé la Charte sur le Partenariat sociétaire. Les signataires de cette Charte sont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour le gouvernement, le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, ainsi que les présidents des organisations patronales signataires du Pacte national économique et social de croissance. Il s'agit de l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), du Forum des Chefs d'Entreprise (FCE), de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), de la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA), de la Confédération algérienne du patronat (CAP), de I'Union nationale des investisseurs (UNI) et de l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA). Pour rappel, après la mise en place de la Tripartite en 1991, le gouvernement, l'UGTA et le Patronat avaient signé en février 2014 le Pacte national économique et social de croissance avec comme objectifs l'accélération du processus des réformes économiques, le développement industriel, l'amélioration du climat des affaires, la protection sociale et l'amélioration du pouvoir d'achat.