Les Palestiniens continuent à compter leurs morts après la reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël. Un Palestinien de Ghaza est décédé, hier, après avoir été blessé il y' a plusieurs jours par un tir israélien lors des protestations contre la reconnaissance par les Etats-Unis d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël. Charif Chalach, 28 ans, originaire de Jabaliya, avait été blessé dimanche dernier lors d'une manifestation dans cette ville du nord de la bande de Gaza, selon Achraf al-Qodra, porte-parole du ministère. Sa mort porte à 11 le nombre de Palestiniens tués dans les violences ayant éclaté après la reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël. La décision unilatérale du président américain de tourner le dos à des décennies de diplomatie américaine et internationale a provoqué dans les Territoires palestiniens des manifestations et des heurts quasi quotidiens qui ont fait également des centaines de blessés. Ceux-ci ont conduit à des dizaines d'arrestations. Charif Chalach et les deux Palestiniens tués vendredi ont été enterrés hier, dans les villes de Gaza, Beit Hanoun et Jabaliya. Après les obsèques de M. Chalach à Jabaliya, des Palestiniens se sont dirigés vers la frontière avec Israël et ont jeté des pierres en direction des soldats, qui ont répondu en tirant des gaz lacrymogènes et des balles réelles. L'Assemblée générale de l'ONU a voté contre la décision du président américain de reconnaitre Al Qods occupée comme capitale d'Israël. A la veille du vote, Washington a menacé d'annuler l'aide financière aux pays qui voteraient contre la décision du président américain. Un non respect flagrant à la démocratie. Par la menace, Washington a dénié aux pays du monde le droit au respect de leur souveraineté. Refusant de céder au diktat américain, l'Assemblée générale de l'ONU a voté contre la décision unilatérale de Washington de reconnaitre Al Qods occupée comme capitale d'Israël. Le président de l'Etat de la Palestine, Mahmoud Abbas, a noté que Washington ne peut avoir aucun rôle dans le processus de paix engageant la Palestine et Israël. Le président français, Emmanuel Macron, a précisé que Washington s'est elle même marginalisée quant au processus de paix israélo-palestinien. La communauté internationale refuse la reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël. Israël remettra sa démission à l'Unesco Israël s'apprête à remettre un courrier officiel à la directrice générale de l'Unesco, lui signifiant son retrait de cette organisation des Nations unies. Des négociations en cours pourraient cependant inverser le processus durant l'année 2018. Dénonçant des «attaques systématiques» de l'Unesco contre Israël, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a déclaré le 22 décembre que son pays allait quitter l'organisation, selon des informations rapportées par l'agence Associated Press. Le porte-parole a précisé qu'une lettre de retrait serait remise à la directrice générale de l'Unesco – la Française Audrey Azoulay, avant la fin de l'année et qu'Israël quitterait l'organisation d'ici la fin de l'année 2018. L'Etat juif avait déjà annoncé ce retrait le 12 octobre, suivant une décision similaire des Etats-Unis, qui faisaient justement valoir les «préjugés anti-israéliens» de l'Unesco. Le retrait américain prendra effet au 31 décembre 2017. A l'occasion de l'annonce israélienne d'octobre, Danny Danon, représentant permanent d'Israël auprès des Nations unies, avait déclaré dans un communiqué : «Nous entrons dans une nouvelle ère aux Nations unies : celle où, quand on pratique la discrimination contre Israël, il faut en payer le prix.». Néanmoins, selon les informations de la chaîne i24news, après qu'un envoyé spécial du ministère israélien des Affaires étrangères a rencontré Audrey Azoulay à l'Unesco, il aurait été conclu que les relations venaient à s'améliorer au cours de l'année 2018 entre l'Unesco et l'Etat hébreu, Israël pourrait décider de rester dans l'organisation. Dans le courrier qui sera remis à l'Unesco, Israël parlerait de la nécessité d'engager des réformes au sein de l'Unesco. Selon Haaretz, l'Etat juif voudrait mettre fin à la supposée politisation de cette organisation et à la discrimination anti-israélienne qui y aurait cours. En juillet, l'Unesco avait déjà provoqué l'ire d'Israël en inscrivant la vieille ville d'Hébron sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité. Hébron y apparaissait comme une ville islamique, tandis que le peuple juif y revendique sa présence depuis 4 000 ans. Washington et Israël se mettent hors la loi envers la légalité internationale avec la reconnaissance par le président américain Al Qods occupée comme capitale d'Israël. Le Premier ministre d'Israël, Netanyahu, a accusé l'ONU de mensonges. Nombre d'observateurs mondiaux disent ne pas donc comprendre pourquoi Israël reste à l'ONU puisque ne croyant pas à l'institution. Pour rappel, Al Qods dispose d'un statut accordé par l'ONU, ne la cédant pas à Israél. La communauté internationale note que ce sont les négociations de paix engageant Israél et la Palestine qui déterminent le statut de la ville historique. Ce n'est pas à Washington de décider du sort d'Al Qods, note la communauté internationale.