Après trois jours d'intenses recherches, Sofiane Ganoune a été enfin retrouvé sain et sauf, hier, au grand soulagement de sa famille et des habitants de la région. C'est vers onze heures trente minutes, que les équipes de citoyens partis à sa recherche dans la matinée d'hier, l'ont retrouvé « endormi sous un bosquet, au flanc d'un ravin » au lieu-dit Ahlou, à un jet de pierre de Tazmalt, révèlera au Temps d'Algérie Fateh Redjdal, responsable de la cellule de crise installée le jour même de la disparition, joint au téléphone. C'est à quelques centaines de mètres du lieu où il a disparu que Sofiane a été retrouvé par un groupe de volontaires. Déterminés à retrouver l'enfant, coûte que coûte, le comité de coordination des groupes de volontaires, s'est réuni en urgence lundi soir à la mairie de Tazmalt pour intensifier les recherches dans le périmètre de disparition. Hier, dès huit heures des dizaines de volontaires, jeunes pour la plupart, sont partis à bord de véhicules et de bus vers Tasergant et ont procédé à un large ratissage qui les a menés jusqu'à Béni-Mellikèche, pour redescendre ensuite vers Iharqane ou l'enfant a disparu. « L'enfant dormait quand nous nous sommes approchés d'un buisson touffu sur les rives d'u ravin » raconte un volontaire. Il ajoutera que si l'enfant parait épuisé, c'est du à la fatigue et à la faim. « Il est en excellente santé » affirme un citoyen qui a participé au ratissage. L'enfant a été conduit aussitôt, sous escorte policière, au centre de santé de Tazmalt pour une visite médicale d'usage. Aucune information, cependant, n'a filtré pour le moment sur les raisons de cette disparition. L'enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Tazmalt déterminera avec exactitude les dessous de cette mystérieuse disparition. Mais pour le moment, l'enfant n'a pas parlé, du moins aux proches. « Il est trop tôt pour privilégier une quelconque piste, mais il est évident que l'enfant ne s'est pas égaré, car il n'avait qu'à lever la tête pour s'orienter vers les habitations alentours » soutient-on du côté de la cellule de crise. Notons enfin que depuis la disparition de Sofiane, des centaines de volontaires ont été mobilisés sous la houlette de Fateh Redjdal, pour effectuer des recherches de nuit comme de jour. Des dizaines de kilomètres carrés ont été parcourues sans répit par les jeunes des deux communes de Tazmalt et Béni-Mellikèche.