L'ancien président de la fédération algérienne de boxe, débouté par les anciens cadres du ministère de la jeunesse et des sports, lesquels avaient poussé les membres de l'AG à lui retirer la confiance, vient d'être réhabilité par le Tribunal des règlements des litiges sportifs (TARLS). Ainsi Abdelmadjid Nehassia puisque c'est de lui qu'il s'agit, vient de gagner son procès, malgré tout. Nous l'avons approché hier pour en connaître davantage sur cette affaire qui avait rappelons-le, fait couler beaucoup d'encres. Il nous dira «Toutes les manigances de l'ancien directeur général des sports et l'ancien ministre se sont avérées vaines, voilà une leçon du tribunal lequel, vient d'annuler l'assemblée générale élective (AGE) de la Fédération algérienne de boxe (FAB), qui avait élu Abdeslam Draa, l'unique candidat». Sur comment il a intercepté cette décision, «Je l'ai plutôt bien intercepté, je m'y attendais quelque peu, compte tenu des règles qui étaient bafouées. Je m'étais dit que le sport allait en subir les conséquences, je ne m'étais pas trompé». «Il faut dire que la décision du Tribunal des règlements des litiges sportifs fait suite à ma plainte qui avait fait, en mai 2017, l'objet d'une suspension de la part du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), maintenant tout est à refaire». Comment seront faits les prochains jours, il rétorque : «Après ce verdict une nouvelle AG élective devra être tenue très prochainement. L'ancien ministre des Sports, El Hadi Ould Ali, m'a suspendu alors qu'il n'avait pas le droit, surtout à titre provisoire. La tenue de l'AGE qui a suivi était aussi illégale, je suis le seul habilité à la convoquer, selon la réglementation, ils n'ont fait qu'à leur guise et voici le résultat. Seulement, un grand problème existe au sein de la structure fédérale, celui des quelques membres du BF que je considère comme ‘persona non gratta'. Nous devrons organiser une assemblée générale extraordinaire avec comme ordre du jour l'élection des membres du bureau fédéral, l'inverse me mènera doit vers la sortie, cela dit je ne compte pas reprendre, malgré tout. En revanche, j'estime qu'il faut revoir les textes, avec ceux de laisser le président choisir ses éléments, comme ce fut le cas en football, une manière pour mieux entreprendre le mandat. La boxe a besoin d'un souffle nouveau, je pense qu'elle est bien parti pour ne pas aller loin. Comment concevez-vous qu'une compétition est organisée avec une bagatelle de pas moins de 400 millions de centimes, alors que d'habitude tous ceux qui sont passés ne déboursaient pas plus de cent millions de centimes ?». Ainsi et dès lors que des affaires comme celles-ci, soient reconnues par le TARSL, en légitimant des présidents pourtant poussés vers la sortie, le risque de voir notre sport atteindre le fond de l'abîme, est grand.