Le philosophe français, Bernard Henri Levy, partisan de l'ingérence militaire en Libye, en 2011, salue les frappes menées par Washington, Paris et Londres contre Damas. Le très controversé philosophe français Bernard Henri Levy exprime le soutien aux frappes menées par Washington, Paris et Londres contre Damas. Il a toujours été pour les guerres dans le monde arabe. C'est pourquoi il n'étonne pas quand il s'agit de soutenir les conflits armés en Libye, Irak et contre Damas. Bernard Henri Levy. Invité par le journaliste Patrick Cohen, qui lui demandait : «Que répondre à ces révisionnistes en temps réel qui disent qu'il n'y a pas de preuves d'attaques chimiques à Douma et que Bachar el-Assad n'a pas d'intérêt à gazer les civils puisqu'il a gagné la partie militaire autour de Damas et dans la Ghouta ?», il a dit que des preuves ne sont pas nécessaires pour les frappes contre Damas. Bernard Henri Levy n'est pas à son premier appel au meurtre. Il a été un partisan de l'ingérence militaire en Libye et la guerre en Irak en 2003. Pour le philosophe français Bernard Henri Levy, les pays du monde arabe ne doivent pas bénéficier de la paix. En 2011, il a convaincu l'ancien président Sarkozy à attaquer la Libye. L'ancien président français, aujourd' hui accusé d'avoir bénéficié de l'argent d'El Kedhafi pour son élection à l'Elysée, ne s'est pas fait prier. Une ingérence militaire a eu lieu, instaurant le chaos en Libye. Bernard Henri Levy a également salué la guerre en Irak en 2003, malgré les 1, 5 million de morts civils irakiens. Il n'a prononcé aucun mot concernant les civils tués par les américains en Irak. Il n'a jamais regretté d'avoir créé le chaos en Libye. Le philosophe français, Bernard Henri Levy, ne dit aucun mot sur les crimes perpetrés par Israël contre les civils de Ghaza. Le philosophe était invité par la télévision qatarie Al Jazeera. C'était en 2016. «Vous avez dit lors de cet entretien que vous étiez favorable à des interventions militaires lorsque les populations demandaient de l'aide face à l'oppression et la violence. Mais alors, pourquoi n'avez-vous jamais appelé à intervenir contre les forces d'occupation en Cisjordanie ? Pourquoi n'avez-vous pas demandé de zone d'exclusion aérienne à Ghaza en 2014 lorsque l'aviation israélienne a tué 500 enfants palestiniens en un été ? Pourquoi un tel deux poids deux mesures ?» La question posée par un journaliste d'Al-Jazeera qui a mis Bernard Henri-Lévy bien mal à l'aise lors de son entretien donné à la chaîne qatarie. «J'aurais demandé ce dont vous parlez si le Hamas avait arrêté de tirer des roquettes sur Israël», répond alors Bernard Henri Levy. Scandalisé par cette réponse, le journaliste lui a alors rétorqué que l'on pourrait arguer de la même façon concernant la situation en Syrie. Le philosophe français Bernard Henri Levy préfère que les victimes soient les pays arabes et les musulmans. Les crimes de guerre perpetrés par Israël contre les palestiniens ne le dérangent pas. Les musulmans qui perpétuent des crimes de guerre contre d'autres musulmans ne le mettent pas en colère. C'est pourquoi il ne dénonce pas la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite au Yemen. Le philosophe français heureux pour les frappes menées par Washington, Paris et Londres contre Damas, pour la guerre en Irak et pour le chaos en Libye refuse d'accorder le droit humain aux palestiniens. Il ne dénonce pas les crimes de guerre perpetrés contre les civils du Yemen.