Le président américain fait tout pour obtenir le prix Nobel de la paix. Il a rappelé à de nombreuses reprises au cours de sa conférence de presse hier avec le président de la Corée du Nord que faire la paix demandait «du courage». Des élus du Congrès américain ont lancé l'idée d'un prix Nobel de la paix. Le président américain, dénoncé par l'opinion publique pour sa politique hostile aux palestiniens, européerns et canadiens, ambitionne d'obtenir le prix Nobel de la Paix. Le président de la Corée du Nord a rencontré hier son homologue américain à Singapour. Ils ont signé un document mentionnant leurs engagements respectifs en termes de dénucléarisation et de garanties de sécurité. Donald Trump a annoncé que de nouvelles discussions entre Washington et Pyongyang sont prévues pour la semaine qui suit sa première rencontre avec Kim Jong-un. Le président américain a ainsi rappelé que les sanctions étaient toujours en vigueur, mais qu'elles disparaîtraient dès que Washington pourrait s'assurer de la dénucléarisation nord-coréenne. Donald Trump a fait savoir après son sommet avec Kim Jong-un que les Etats-Unis mettraient fin, à terme, aux exercices militaires conjoints avec la Corée du Sud, décrits comme «très provocateurs» à l'égard de la Corée du Nord. Il a également assuré que le dirigeant nord-coréen s'était engagé, après la signature de leur document commun, à détruire un nouveau site de tests de missiles. Les discussions ont été «honnêtes, directes et productives», a-t-il estimé. Kim Jong-un «veut faire ce qui est juste», a en outre expliqué le chef de l'Etat américain, précisant avoir abordé la question des droits de l'Homme. Dans le texte commun avec Donald Trump, Kim Jong-un s'engage, lui, derrière le principe d'une dénucléarisation de la péninsule coréenne, sans toutefois mentionner l'exigence américaine de «dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible», formule qui signifierait l'abandon des armes et l'acceptation d'inspections, mais réaffirme un engagement antérieur vague. A l'issue des négociations à Singapour, Donald Trump dit avoir établi une relation très spéciale avec Kim Jong-un et annonce que la dénucléarisation va commencer «très rapidement». Par ailleurs, le président américain invite son homologue nord-coréen à venir à Washington. «Nous allons nous rencontrer souvent», a déclaré Donald Trump, après avoir répondu «absolument» à une question sur une possible invitation à Washington. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a salué une «rencontre historique» avec Donald Trump, déclarant que les deux nations avaient «tourné la page du passé». Dénoncé pour le retrait de l'accord de Paris sur le climat, de l'accord nucléaire avec l'Iran, la reconnaissance d'Al Qods occupée comme capitale d'israël et l'instauration de l'ambassade américaine à Al Qods, le président américain cherche à gagner la sympathie de l'opinion publique internationale en rencontrant son homologue de la Corée du Nord et disant qu'il a procédé à l'instauration de la paix dans la région. Les partisans de l'attribution du prix Nobel de la paix au président américain n'ont pas évoqué son homologue de la Corée du Nord. Kim Jong mérite lui également le prix Nobel de la paix pour les négociations. Par le prix Nobel de la paix, le président américain, impopulaire dans son pays, cherche à gagner en sympathie auprès de l'opinion publique. Il mène une politique hostile, et dénoncée par de nombreux pays, dont ceux d'Europe et d'Iran. Le président américain n'a pas respecté la légalité internationale pour ce qui est d'Al Qods occupée par Israël.