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Sans se cacher la face !
Publié dans Le Temps d'Algérie le 30 - 06 - 2018

Le monde vit à cent à l'heure. Les avancées technologiques et scientifiques, les bouleversements démocratiques, économiques et politiques s'y succèdent à un rythme effréné. Il donne même le tournis et la boussole ne sait plus quoi indiquer dans cette sorte de jungle déshumanisée. Les repères d'hier ne disent plus rien aujourd'hui du moment que, seul, le pognon crasse régit ce monde. Chez nous, on se débrouille, comme on peut, avec une frange, ou plutôt une fange, de trafiquants en tous genres qui donnent envie de dégueuler. Dans pareil cas, on est indignés bien sûr, et, dans notre jargon, on se dit «het takhti rassi». En somme, «pourvu que ça ne me tombe pas sur la tête»... C'est là un tempérament, une culture bien de chez nous ! Ne nous cachons pas la face. çà a fait de nous des gens fatalistes, pessimistes et peu confiants en l'avenir de notre pays et de ses atouts. C'est bien entendu déplorable, à tort ou à raison, selon le degré de patriotisme à exiger de soi-même. Mais bon, on ne va demander la lune... Alors que faire en attendant des jours meilleurs ?
Quand on est friqués, le bol d'oxygène, d'insouciance, réside à l'étranger. En Espagne, en Turquie, chez Fafa ou partout ailleurs, pourvu qu'il y ait matière à «s'éclater». Le tourisme n'étant pas un vain mot dans ces pays, on appréciera leurs plages, leurs terrasses, leurs cuisines, bref, leurs us et coutumes. Mais attention : on n'admettra de leur part aucune, mais absolument aucune critique visant à ternir l'image de notre pays ! C'est là la caractéristique élémentaire de l'Algérien en terre étrangère. Le «Touche pas au bled !» reste sa devise, en euros ou en dollars. Son «SMIG» de dignité, il préfèrera le monnayer au bled en dinars...
Par contre, quand les moyens de voyager ne sont pas au rendez-vous en cette entame de saison estivale, on se débrouille comme on peut pour se trouver le bol d'air propice au fameux «het takhti rassi». Là, y a la télé des autres et impossible d'échapper au foot. Sa campagne de Russie défraye la chronique, et au diable le silence menteur, trompeur en piquant une tête dans l'eau. Chaque chose en son temps ... Le foot, certains le gratifient de tous les vices, d'autres lui trouvent des vertus. Peu importe, il se joue devant la planète entière en donnant du grain à moudre à tous les médias... Et un arbitre impartial qui se glisserait dans ses coulisses distribuerait aussitôt une infinité de cartons rouges. A commencer par cet argent fou de joueurs surpayés pratiquant souvent l'optimisation fiscale dans les paradis fiscaux. Ne parlons pas de ces droits de retransmission télé qui ne cessent d'affoler les compteurs avec des pubs véritables agences d'embauche pour joueurs plus ou moins cotés. D'ailleurs, les plus cotés sur l'échelle des valeurs, sonnantes et trébuchantes, jouent actuellement leur argus, tout comme des bagnoles. En y rajoutant la corruption endémique qui avait éclaboussé FIFA et UEFA réunies, la nébuleuse obscure des désignations de pays organisateurs, faut croire que la mondialisation du ballon rond n'a pas amélioré la rectitude du milieu des affaires. Mondialisation vicieuse ? Pourtant, il tourne tout en se cherchant une morale interne au jeu. L'introduction de la vidéo dans l'arbitrage en est le premier symbole. Et bien que l'illusion de la décision parfaite soit méconnue, en foot ou sur les boussoles socioéconomiques, le «but du siècle» versus «main de Dieu» à la Maradona, au Mondial de 1986, va se faire rare au grand dam des tricheurs, des magouilleurs de tout acabit… Toujours ça de pris, non ? Quant à notre qualif' pour un prochain Mondial, on parle de 48 équipes au lieu de 32, à partir 2026...


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