Les terroristes luttant contre le gouvernement de damas ont occupé nombre de régions près du Golan occupé par Israël. Aujourd' hui, les terroristes fuient. Il reste l'armée de Damas et celle d'Israël. Nombre de hameaux près du Golan ont été occupés par les terroristes en guerre contre Damas. L'armée d'Israël ciblait les militaires en action contre les terroristes dans ces régions, ce qui a poussé Damas à accuser Israël de soutien aux terroristes. Nombre de ministres d'israël ont exprimé leur préférence des terroristes au gouvernement de Damas. L'action de l'armée de Damas n'a pas été arrêtée et, aujourd'hui, les terroristes fuient les régions. Des experts disent qu'une confrontation peut opposer l'armée de Damas à celle d'Israël au Golan. Lors de sa rencontre avec le président américain, Poutine a appelé à une solution pour le problème du Golan. Les opérations de l'armée de Damas dans les dernières zones frontalières de la province de Deraa avec Quneitra dans le sud de la Syrie, ont permis la libération des hauteurs de Tall Al-Harrah et des villages de Kfar Shams, Kfar Chams, Um Awsaj, Tiha et Zumrin, dans le Rif de Deraa. L'armée a repris de nouvelles zones à l'est de Tal Al-Harrah, une colline stratégique à l'est du Golan occupé, et de quatre autres villages dans la province de Deraa. Cette avancée a été accompagnée par des frappes aériennes contre des positions terroristes à Tal Al-Harrah, qui ont conduit les terroristes à se retirer de la ville. Il est à rappeler que des négociations ont eu lieu pour parvenir à un compromis. Ces négociations ont abouti malgré les entraves des éléments de Tahrir al-Cham. L'armée de Damas serait capable de scruter tous les mouvements et agissements de l'armée israélienne. Hormis la lutte armée, des efforts diplomatiques sont en cours en vue de la réconciliation nationale. La Russie, soutien de Damas, cherche à ce qu'une solution soit trouvée au problème du Golan occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981. L'ONU refuse la souveraineté d'Israël sur le Golan et le considère comme territoire occupé. Le chef du Kremlin a appelé à régler la situation autour du plateau du Golan, dont une grande partie est occupée par Israël, suite à la victoire sur les terroristes en Syrie. Après la victoire définitive sur les terroristes en Syrie, il faudra régler le problème du Golan, a dit lundi le Président russe Vladimir Poutine à l'issue des entretiens avec son homologue américain Donald Trump à Helsinki. Suite à la défaite complète des terroristes dans le sud-est de la Syrie, la situation au Golan doit être mise en conformité avec l'accord de 1974 sur le désengagement des forces israéliennes et syriennes, a indiqué le dirigeant russe. Selon lui, cela devra permettre de restaurer la paix dans la région ainsi que de rétablir le régime de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël et assurer de manière durable la sécurité de l'Etat hébreu. «Monsieur le Président y a prêté aujourd'hui une attention particulière. Je souhaite réaffirmer l'attachement de la Russie à une telle évolution de la situation», a souligné le chef du Kremlin. Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qui appartenait à la Syrie avant la guerre des Six Jours. En 1981, le parlement israélien a adopté la Loi sur les hauteurs du Golan, proclamant unilatéralement la souveraineté de l'Etat hébreu sur ce territoire. Le Conseil de sécurité de l'Onu a qualifié cette annexion d'illégale par sa résolution 497 adoptée le 17 décembre 1981. Environ 510 km2 du plateau du Golan restent sous le contrôle du gouvernement de Damas. L'Iran et la Russie soutiennent Damas dans sa lutte contre les terroristes de Djabhat El Nosra, Djeich El Islam, Ahrar El Cham et Daech.