Bonne nouvelle pour les souscripteurs AADL 2 (2013). Le quota restant du programme de logements de la formule location-vente de l'Agence de l'Amélioration et du Développement du Logement (AADL) 2013, sera inscrit au titre de la Loi des finances 2019. C'est ce qu'a indiqué, hier à l'APS, une source responsable au ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville. Le ministère rassure ainsi les souscripteurs, quant aux engagements pris par l'Etat, consistant notamment, à mettre fin à la crise de logement dans peu de temps. Pour rappel, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, avait annoncé «le lancement des travaux de réalisation de plus de 50% du programme de l'AADL inscrit pour l'exercice 2018, soit un quota de 120.000 unités», ajoutant que «le quota restant de ce programme se trouvait au stade de l'examen et du choix des futurs entrepreneurs chargés de sa réalisation». Concernant les opérations de livraison et de distribution des logements, la même source a affirmé qu'elles se déroulent selon une cadence «bonne et régulière». Selon la même source, le ministère de l'Habitat avait distribué près de 30.000 logements, toutes formules confondues, durant le mois d'août dernier, et compte distribuer 30.000 autres unités durant le mois de septembre. Temmar avait affirmé, récemment, que l'Etat «poursuivra la distribution des logements de différentes formules, à travers toutes les wilayas du pays», rappelle-t-on. Il s'est déterminé à suivre, et à contrôler les travaux réalisés par les entreprises en charge de la réalisation de projets de logements, affirmant que son secteur prendra des sanctions à l'encontre de toutes les entreprises qui ne respectent les délais de livraison des projets qui leur sont confiés». Temmar avait annoncé dans ce sens, la résiliation des contrats de 475 entreprises accusant des retards dans la réalisation de projets de logements, soit un total de 25.000 logements. M. Temmar a précisé qu'en dépit des réalisations enregistrées dans le secteur de l'habitat, plusieurs projets sont à l'arrêt ou en retard, une situation qui incite le ministère à prendre des mesures coercitives, à l'encontre des entreprises retardataires, tout en procédant à leur remplacement par d'autres, capables de poursuivre les travaux dans de bonnes conditions. «Pour mettre fin à ce genre de dépassements, des commissions d'enquête ont été dépêchées pour déterminer les responsabilités de chaque partie, et prendre des mesures coercitives à l'encontre des auteurs de manipulation ou fraude dans la réalisation des logements», avait-t-il soutenu