La prévention des risques majeurs et la gestion des catastrophes naturelles ont été, dimanche dernier à Chlef, au centre des travaux d'une journée d'information et de sensibilisation, organisée par la direction de l'environnement au profit des représentants des assemblées populaires communales de la wilaya. Cette journée a été choisie pour sensibiliser les peuples sur les dangers qu'ils peuvent encourir et afin qu'ils prennent les mesures nécessaires pour réduire les risques en cas de ces catastrophes naturelles. Selon le directeur de la maison de l'environnement, M. Maâmar Smara, l'objectif de cette journée reste le renforcement de la culture de prévention des risques des catastrophes naturelles. Cinq communications ont, ainsi meublé les travaux de cette journée qui a permis aux participants de s'imprégner des différents aspects liés aux risques majeurs et à la gestion des catastrophes naturelles. L'intervention de la direction de l'environnement avait pour thème : «les grands risques», celle de la direction de la protection civile sur «le plan d'organisation des interventions et des secours» et l'intervention du représentant du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique, avait pour thème : «le risque sismique» et la dernière intervention était celle de la direction des ressources en eau, sur «la réalité de la wilaya de Chlef des risques des inondations». Pour le CRAAG, le risque sismique désigne la combinaison entre l'aléa sismique, les biens et les populations qui y sont soumises, et leur vulnérabilité face à cet aléa. En fonction des situations géodynamiques, politiques, sociales et économiques, le risque sismique dans le monde est très variable, selon les régions considérées. Dans les régions les plus exposées à l'aléa sismique, la réduction du risque passe, notamment, par l'information des populations et la construction de bâtiments aux normes parasismiques. Afin de définir le risque sismique, les sismologues doivent caractériser : l'aléa, par l'étude des paléo-séismes enregistrés dans les archives géologiques et/ou humaines ; les enjeux, qui désignent les populations et/ou les infrastructures soumises à l'aléa ; la vulnérabilité, qui dépend des caractéristiques géologiques de la région, de la préparation des populations et de la qualité des infrastructures. Les intervenants ont mis l'accent sur le rôle de la commune en tant que principale cellule de l'Etat dans la prévention et la sensibilisation des catastrophes susceptibles de porter préjudice aux personnes et aux biens. Les collectivités locales doivent s'impliquer efficacement dans la gestion des risques majeurs en mobilisant tous leurs moyens matériels et humains, ont-ils souligné. La population peut, également jouer un rôle d'appoint dans la gestion des risques majeurs si elle bénéficie d'une formation dans ce sens, notamment à travers le cursus scolaire, ont-ils affirmé. A. Ali