Dès l'arrivée des pluies, le mauvais drainage laisse la ville de Maâtkas submergée par les eaux de surface. A l'exemple des deux journées de mercredi et jeudi derniers où les fortes précipitations ont causé de grands ennuis aux citadins de Maâtkas, une ville qui est devenue dans une grande partie impraticable pour les piétons du fait que les eaux ont submergé les chaussées et les trottoirs au niveau de nombreux quartiers. C'est ainsi que les commerçants et les habitants d'une grande partie du chef-lieu ne cessent depuis plusieurs années de se plaindre et d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur tous les dégâts et les désagréments que provoquent les eaux pluviales qui, faute d'un réseau de drainage fiable, submergent complètement la chaussée et débordent même sur les trottoirs et au delà en certaines parties. C'est ainsi qu'à la moindre précipitation, les eaux qui s'accumulent dans ce quartier dépassent la hauteur des trottoirs et laisse cette partie de la ville impraticable pour les piétons et des fois aux véhicules, et à la moindre averse tout le monde évite de passer par ce quartier. Et une fois les pluies passées, il faut revenir sur leurs traces afin de nettoyer et libérer les rues et les seuils des maisons et des bâtiments de tous les objets charriés par les eaux, qui emportent tout à leur passage. La nouvelle assemblée, consciente de ce problème, tente en vain de convaincre les pouvoir publics de jeter un œil sur cette grande commune qui enregistre un retard flagrant dans son développement au niveau de tous les domaines presque. Depuis plusieurs années, de par le passé, plusieurs requêtes et réclamations ont été présentées aux services concernés, que sont la Daïra, l'APC et les diverses subdivision et directions, mais toutes les promesses d'installation et de réalisation de caniveaux et avaloirs pour mettre fin de manière efficace, comme promis, à cette situation n'ont jamais abouti, et ne sont pas ainsi réalisées sur le terrain, ce qui laisse le problème persister à travers les années et ainsi ressurgir à chaque avènement de la période hivernale. Des riverains s'en souviennent même que suite à des actions de contestation, des commissions ont été dépêchées par les directions de wilaya en charge du secteur pour inclure la résolution de ce problème dans le cadre de l'aménagement urbain opéré l'année passée, mais hélas même dans ce cadre rien n'a été fait pour remédier à cette situation et les citoyens ainsi que les commerçants continuent à interpeller les instances concernées. C'est ainsi que les dernières pluies ont fait encore réagir les citoyens qui interpellent les pouvoirs publics pour qu'ils se penchent sérieusement sur ce problème. A Makouda aussi…… Le cas de Maâtkas n'est pas unique. Quasiment toutes les localités ou chefs-lieux de communes, de daïras et autres centres urbains souffrent du problème de drainage des eaux de pluie. Le cas de Makouda est aussi édifiant. Le village Ath Fares situé juste en bas du chef-lieu de la commune de Makouda, cette localité du nord de la wilaya à la topographie escarpée, est plus qu'édifiant. Les dernières fortes pluies qui se sont abattues sur la région ont transformé le village en un véritable réceptacle de toutes les eaux charriées depuis les hauteurs de la commune. Les eaux ayant balayé le chef-lieu et ses hauteurs ont fini par inonder le village. Les eaux se sont infiltrées à l'intérieur des maisons, les routes ont été détruites, etc, ce qui a amené les habitants à montrer une grande colère. Ces derniers dénoncent la passivité des autorités locales qui, disent-ils, ne font rien pour régler ce problème bien qu'elles aient été saisies à maintes reprises à ce propos.