Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, et le secrétaire général du Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF), Yuri Sentyrin, ont évoqué à Alger les perspectives du marché gazier ainsi que le projet de l'Institut de recherche du gaz du GECF qui sera installé en Algérie, a indiqué, hier, le ministère dans un communiqué. Cette rencontre s'est tenue en marge des travaux du Sommet Algeria Future Energy, organisé les 29 et 30 octobre à Alger. Durant cette entrevue, les deux parties ont abordé les perspectives des marchés et des industries du gaz dans le monde, ainsi que la tenue de la 20e réunion ministérielle du GECF prévue le 14 novembre 2018 à Trinitad-et-Tobago. Par ailleurs, les parties ont notamment discuté de la concrétisation de la feuille de route pour implémenter l'institut de recherche du GECF en Algérie et dont la première réunion du comité scientifique aura lieu en février 2019 à Alger. C'est lors de la 19e réunion du GECF, tenue en octobre 2017 à Moscou, et sur proposition de l'Algérie, que les membres du Forum avaient décidé de créer cet institut en Algérie, dont la décision avait été entérinée lors du sommet des chefs d'Etat du GECF tenu en novembre 2017 en Bolivie. Par ailleurs, Guitouni et Sentyrin ont discuté des objectifs stratégiques du GECF et des mécanismes à mettre en place en vue d'assurer aux pays membres la possibilité de planifier et de gérer, de façon autonome, le développement, l'utilisation et la conservation des ressources en gaz. A ce propos, le ministre a appelé à favoriser le dialogue entre les producteurs de gaz et les pays consommateurs afin d'assurer la stabilité et la transparence du marché gazier. Pour rappel, le GECF est une organisation intergouvernementale créée lors de la 8e session du Forum informel des pays membre tenue à Moscou en 2008. Il est actuellement composé de 12 pays membres qui sont en l'occurrence l'Algérie, la Bolivie, la Guinée équatoriale, l'Egypte, l'Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago, les Emirats Arabes Unis et le Venezuela, ainsi que de 7 pays observateurs, à savoir l'Irak, le Kazakhstan, la Norvège, Oman, les Pays-Bas, le Pérou et l'Azerbaïdjan. Le GECF regroupe ainsi des pays qui, ensemble, détiennent plus des deux tiers des réserves gazières de la planète.