La trêve dont parle la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite au Yemen n'est que chimère, d'après les houthis. Une nouvelle bavure est commise contre les civils, tandis que les Emirats parlent de paix. La coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite, qui mène des attaques contre les civils à Hodeida, dit avoir ordonné le cessez le feu pour favoriser le dialogue. Pourtant, et d'après les houthis, les attaques ont encore lieu à Hodeida, lancées par la coalition. L'une des attaques a ciblé un bus dans la province de Hodeida, et nombre de civils ont été tués. La coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite, qui a lancé des attaques contre le Yemen en mars 2015, a été appelée par Washington à arrêter la guerre. Washington a accordé un délai d'un mois pour arrêter la guerre. La coalition arabe a relancé les attaques au lieu du dialogue, espérant triompher contre les houthis, pendant le délai accordé par Washington. Les houthis ont combattu, rendant difficile le triomphe de l'Arabie saoudite, et c'est pour cette raison que la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite parle d'une trêve, disent les houthis. Le meurtre du journaliste opposant, Jamal Khashoggi, a interpellé le monde sur la cruauté de la guerre lancée par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen. Le président américain, qui soutient le prince de l'Arabie saoudite, a été contraint par l'opinion publique, à exiger de l'Arabie saoudite d'arrêter la guerre. Il refuse d'annuler les contrats d'armes de 110 milliards de dollars avec l'Arabie saoudite, arguant que l'argent est destiné à la création de postes de travail en Amérique. Le président français, Emmanuel Macron, a appelé l'Arabie saoudite à arrêter la guerre. L'Allemagne a décidé d'annuler la fourniture d'armes à l'Arabie saoudite, pour dénoncer le meurtre du journaliste opposant, Jamal Khashoggi. Les Khashoggi du Yémen sont des milliers. Les Emirats ont, contrairement à d'habitude, appelé au dialogue, tandis que ce pays n'a pas lésiné sur les moyens pour lancer des attaques contre les civils au Yémen. L'Arabie saoudite dit soutenir l'ONU dans les efforts de relance du dialogue. Ces pays mènent une guerre contre le Yémen, et leur soutien au dialogue ne semble pas être par conviction, mais parce' qu'arrêter la guerre est une exigence mondiale, après le meurtre du journaliste opposant Khashoggi. Le prince de l'Arabie saoudite, que les pays européens applaudissaient, est, aujourd' hui, accusé, implicitement par le président turc, Erdogan, d'être le commanditaire du meurtre du journaliste Khashoggi.