Le ministre de le Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a annoncé, jeudi à Alger, la dotation des établissements hospitaliers des wilayas de Tamanrasset et de Béchar de nouveaux équipements médicaux en 2019. Répondant aux préoccupations des députés des deux wilayas concernant le manque en équipements médicaux et en ressources humaines lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales, M. Hasbellaoui a affirmé que «la wilaya de Tamanrasset, qui dispose de deux scanners seulement au niveau de l'établissement hospitalier du Chef-lieu de la wilaya et de celui de Aïn Salah, bénéficiera en 2019 d'équipements d'un montant de 50 millions de dinars, outre l'acquisition de 10 ambulances, 5 véhicules légers médicalisés (VLM) et 5 véhicules frigorifiques destinés au transport des vaccins et sérums». La wilaya sera renforcée également, a-t-il dit, par de nouveaux établissements hospitaliers se trouvant actuellement en cours de réalisation avec une capacité d'accueil de 120 lits à Aïn Salah, 60 lits à Aïn Guezzam et 60 autres à Tin Zaouatine, outre des polycliniques, un établissement hospitalier spécialisé dans la psychiatrie d'une capacité d'accueil de 120 lits, un appareil d'imagerie à résonance magnétique (IRM) et un autre pour la radiothérapie au profit des cancéreux, en vue de réduire les déplacements des malades vers d'autres wilayas. Après avoir rappelé les structures dont dispose la wilaya, le ministre a cité les ressources humaines disponibles, à savoir 148 médecins généralistes et 520 agents paramédicaux, annonçant l'ouverture de nouveaux postes d'emploi pour renforcer la wilaya en médecins spécialistes dans le cadre du service civil. Concernant l'état critique des établissements de santé dans la wilaya de Béchar, notamment en termes de ressources humaines et d'équipements médicaux, M. Hasbellaoui a affirmé qu'en dépit de la garantie d'une formation continue des facultés de médecine depuis l'indépendance à ce jour, 50% des ressources humaines «exercent dans le secteur public, alors que les 50% autres s'orientent vers le secteur privé ou l'étranger». Dans le cadre de la coopération entre les ministères de la Santé, de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, le ministre a annoncé que trois régions avaient été choisies pour assurer la formation à distance au profit des praticiens des régions sud du pays.