L'adoption de la nouvelle loi sanitaire par l'Assemblée populaire nationale(APN) est la solution aux différents problèmes que rencontre le secteur de la santé ; c'est néanmoins ce qu'a affirmé, le premier responsable du secteur. En effet, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a assuré, jeudi, que le nouveau projet de loi sur la santé assurerait les mécanismes adéquats pour une meilleure organisation du secteur, et cela en remédiant à certaines insuffisances dont souffrent certaines structures de santé, particulièrement dans les zones éloignées. «Cette nouvelle loi nous aidera à nous doter des mécanismes à même de garantir une meilleure organisation du secteur, conformément aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika», souligne le ministre, répondant à la question d'un député sur la détérioration du secteur de la santé dans la wilaya de Tamanrasset, lors d'une séance plénière à l'APN. Selon lui, ces problèmes sont dus à l'insuffisance enregistrée en matière de structures de base et de médecins spécialistes, dans cette wilaya du Sud. A cet effet, M.Hasbellaoui a ensuite expliqué qu'à cause de ces points noirs, les responsables du secteur ont été obligés de recourir, d'une part à une formation intensive des médecins généralistes pour l'obtention du diplôme d'études médicales spécialisées (DEMS), et au transfert des analyses spécialisées des établissements hospitaliers publics (EHP) aux établissements publics de santé de proximité (EPSP).«Tamanrasset dispose de 114 médecins spécialistes dans plusieurs domaines, notamment l'anesthésie, la réanimation, la radiologie, la chirurgie, la gynécologie et la pédiatrie, dont 16 médecins ont été recrutés dans le cadre de la coopération algéro-cubaine», a révélé le premier responsable du secteur. Concernant cette wilaya, le ministre a indiqué que plusieurs autres mesures ont été prises dans le cadre d'améliorer ses structures sanitaires, notamment la signature de contrats de jumelage avec des établissements hospitaliers du nord du pays. «Des équipes médicales relevant de centres hospitaliers ont effectué plusieurs interventions chirurgicales complexes grâce à ces accords», précise le ministre. Interrogé sur le gel ou le retard accusé dans la réalisation d'un hôpital de 120 lits à M'daourouche (Souk Ahras), M. Hasbellaoui a fait savoir qu'après l'inscription de ce projet en 2007, l'administration avait pris les mesures nécessaires pour sa réalisation, ajoutant qu'un bureau d'études avait été désigné pour réaliser l'étude et assurer le suivi de ce projet et que son assiette foncière avait été fixée. Dans ce sens, M.Hasbellaoui a évoqué une éventuelle programmation de ce projet dans le cadre des projets prioritaires de la wilaya, dès le dégel des projets du secteur de la Santé.