Le parti politique Tajamou' Amal Al-Jazaïr (TAJ) tiendra son premier congrès du 13 au 15 décembre, au village des Artistes à Zeralda. L'annonce a été faite hier par le président du parti, Amar Ghoul, lors d'une conférence de presse animée au siège de son parti à Dély Brahim (Alger). Le parti Taj ambitionne de faire de son premier congrès, qui intervient cinq ans après sa création, une rencontre pour présenter «un programme solide, riche en propositions et alternatives», a relevé Ghoul. «Nous nous attelons actuellement à la finalisation de certaines dispositions et procédures de préparation de ce premier congrès, dans un climat de calme, de stabilité et de sérénité», a-t-il souligné. Il a assuré que ce congrès sera un espace pour rassembler les cadres du parti afin de contribuer à l'édifice et à la construction du pays, expliquant qu'il est temps de «dépasser les conflits idéologiques stériles en allant vers une compétition politique honnête, permettant d'aller vers un changement politique pacifique». Il a, à cet effet, mis l'accent sur la nécessité de travailler conjointement pour régler les problèmes des citoyens. Il a, par la suite, fait état de six défis fixés par son parti, qui seront détaillés et étayés de propositions et d'alternatives lors du prochain congrès. Il citera, entre autres, le défi sécuritaire, eu égard aux foyers de tensions que connaissent les régions limitrophes, outre les défis d'ordre socioéconomique et culturel. Interrogé sur la participation ou non de son parti à la présidentielle de 2019, Amar Ghoul a réaffirmé le soutien indéfectible de sa formation pour le président de la République, indiquant d'abord sur cette question que seul le congrès de TAJ est habilité à prendre la décision appropriée. Amar Ghoul a rappelé que la décision entrera dans le cadre de l'Alliance présidentielle, qui soutient le président Bouteflika. «La politique de TAJ est claire. Nous voulons participer aux réformes constructives et harmonieuses du pays, sous les directives de Bouteflika», a-t-il expliqué. Assurant que son parti est ouvert à tous, Ghoul estime que TAJ «tire sa force et sa légitimité du peuple et des différentes sensibilités politiques et institutions de l'Etat». Soulignant par la suite que l'alliance présidentielle est liée à la présidentielle de 2019, il a affirmé que cette dernière «soutient Abdelaziz Bouteflika, que ce soit pour un cinquième mandat ou pour la continuité et l'achèvement de ses réalisations». Il a, à cet effet, noté que plusieurs rencontres sont programmées avec les dirigeants des autres partis qui soutiennent Bouteflika, dans le but d'étudier les dossiers et les questions en suspens afin de prendre une position unifiée. Il indiquera également que cette alliance se poursuivra même après les prochaines élections. Amar Ghoul a insisté sur la nécessité de regrouper les rangs pour faire face aux différents défis que connaîtra, selon lui, la prochaine présidentielle, qu'il a qualifiée d'importance majeure dans l'histoire de l'Algérie. «Cela nécessite d'élargir le débat politique, qu'il s'agisse de partis alliés ou d'opposition. Car il s'agit de renforcer les acquis nationaux et de continuer à développer le pays», selon lui.