Le corps de l'agent de la Protection civile, Mohamed Achour, emporté par les eaux de pluie jeudi dernier à Bouira, n'a pas été encore retrouvé. Des centaines d'agents se sont mobilisés pour mener les opérations de recherche à l'intérieur du réseau d'assainissement de la ville de Bouira et le long de l'oued Eddous. Pour la cinquième journée consécutive, les recherches se poursuivent sous la direction du directeur général, le colonel Boualem Boughlef. Ainsi, une rumeur a largement circulé dans la soirée d'avant-hier que le corps du pompier disparu avait été retrouvé. Un citoyen qui habite à quelques centaines de mètre de la rivière où se déroulent les recherches a affirmé aux équipes de la Protection civile avoir retrouvé le corps du pompier. Les plongeurs se sont dépêchés à l'endroit indiqué, mais après avoir passé au peigne fin la zone en question, ils n'ont rien trouvé. Mais pendant ce temps, plusieurs chaînes de télévision nationales diffusaient en boucle l'info. Les réseaux sociaux, à leur tour, se sont enflammés. À Bouira, la rumeur a fait le tour de la ville et des communes voisines. Des milliers de personnes se sont rendues sur place. Une présence humaine jugée encombrante et dérangeante pour les équipes de recherches. La fausse information a été démentie dans la soirée par la Protection civile. Hier matin, les recherches ont repris tôt le matin. Ainsi, la Protection civile a fait appel aux personnes qui ont suivi des formations de secouriste pour rejoindre les équipes de recherches. Des personnes bénévoles se sont mises à la recherche de Mohamed Achour, un agent de la Protection civile, âgé de 27 ans et originaire du village Cheraga, situé à quelques encablures au sud de Bouira. Il a été emporté par les eaux de pluie il y cinq jours. Le courant l'avait entraîné à l'intérieur du réseau d'assainissement.