L'ancien ministre délégué auprès du ministère de la Défense nationale, le général-major Abdelmalek Guenaïzia, décédé lundi à l'âge de 83 ans, a été inhumé hier au cimetière de Sidi-Yahia, à Alger. Les obsèques se sont déroulées en présence notamment du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du Général de Corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), de membres du gouvernement, de personnalités politiques, d'officiers supérieurs de l'ANP et des membres de sa famille. Dans une oraison funèbre, le général-major Boualem Madhi, directeur de la communication, de l'information et de l'orientation au ministère de la Défense nationale, a souligné le riche parcours du défunt, depuis la révolution du 1er novembre en passant par les différents postes qu'il a occupés après l'indépendance au sein de l'ANP. Né le 20 novembre 1936 à Souk-Ahras, le défunt a été désigné en 2005 ministre délégué auprès du ministère de la Défense nationale jusqu'en 2013. Il avait rejoint l'Armée de libération nationale (ALN) en avril 1958, à l'âge de 22 ans, où il a servi comme officier instructeur, puis comme commandant d'unités de combat. Après l'indépendance, le défunt avait occupé, après un cycle de formation effectué en ex-URSS et en France, plusieurs fonctions, notamment celles de commandant de brigade blindée, directeur central de la logistique, puis du matériel et des fabrications militaires au sein du MDN. Abdelmalek Guenaïzia avait été promu au grade de général en 1984, avant d'être désigné en 1985 commandant des forces aériennes, une fonction qu'il a cumulée à partir de 1987 avec celle d'adjoint au chef d'état-major de l'ANP. Nommé en 1990 chef d'état-major de l'ANP, il avait été promu en 1991 au grade de général-major. Guenaïzia avait également occupé le poste d'ambassadeur d'Algérie en Suisse. Il avait été décoré de la médaille de l'Armée de libération nationale, de la médaille de l'Armée nationale populaire, ainsi que de l'Ordre du mérite national «El Athir». Le défunt, qui a participé à la guerre israélo-arabe de 1973 en tant que commandant d'une brigade blindée, a été décoré par le président égyptien Mohamed Anouar Sadat.