Le président du Comité des forces armées du Sénat des Etats-Unis d'Amérique, James Inhofe, a indiqué dimanche, au camp Chahid El-Hafedh des réfugiés, que la visite dans la région d'une importante délégation américaine «constitue un encouragement aux peuples comme celui du Sahara Occidental de recouvrer la liberté». S'exprimant devant la presse, à l'issue d'un entretien avec le président de la République, Brahim Ghali, au siège de la présidence sahraouie, M. Inhofe a signalé que la visite d'une importante délégation américaine, entre dans le cadre de l'encouragement de ces peuples au recouvrement de la liberté attendue depuis des années. «Nous sommes ici avec l'engagement de le soutenir, et je suis accompagné d'une délégation du Congrès et du sénat américains», a indiqué M. Inhofe, tout en assurant «l'engagement aussi du Président américain, Donald Trump, à l'égard de la liberté de ce peuple qu'il recouvrera indubitablement». Cette visite est liée à la question des négociations et de la poursuite des efforts en ce sens, a ajouté le responsable américain, souhaitant que la rencontre de mars prochain entre les deux parties en conflit «soit fructueuse», et que cette visite ait «un écho favorable lors des négociations». James Inhofe a ajouté que «nous avons ici six parlementaires élus par le peuple américain, qui affirment leur engagement à soutenir cette aspiration à la liberté». Il a révélé par ailleurs, avoir «eu l'occasion, il y a quelques années, de rencontrer le défunt président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, et qu'aujourd'hui s'offre une nouvelle opportunité de connaître de près le peuple sahraoui», avant de rappeler que «les Etat-Unis d'Amérique ont connu depuis quelques siècles des étapes très difficiles, similaires à celles que vit le peuple sahraoui depuis plusieurs années». La délégation américaine est composée de 17 personnalités, dont six élus, à leur tête le président du Comité des forces armées du Sénat des Etats-Unis, et le président du Comité du Sénat américain sur le budget. Le peuple sahraoui réclame l'application des résolutions pour l'application du droit à l'autodétermination. Une option refusée par le roi du Maroc qui, pour gagner Washington à sa cause, a accusé l'Iran et le Hezbollah de soutenir le Polisario. Il a également reconnu le coup d'Etat mené par Juan Guadiro, soutenu par Washington. L'excès de zèle du roi du Maroc a pour but de gagner la caution de Washington pour continuer la colonisation du Sahara occidental.