Le Forum avait adopté à l'unanimité, la décision de créer en Algérie, un Institut de recherche sur le Gaz (GRI), lors du 4e Sommet des Chefs d'Etats et de Gouvernements du GECF, tenu le 24 novembre 2017 à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie, a-t-il précisé. La ville de Boumerdès abrite aujourd'hui à la première réunion du Comité scientifique de l'Institut de Recherche sur le Gaz, relevant du Forum des pays exportateurs de gaz, a annoncé hier à Alger, le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni. Intervenant lors d'un «workshop» sur la digitalisation du secteur des hydrocarbures, Guitouni a rappelé que les pays membres du GECF (Gas Exporting Countries Forum) avaient décidé, il y a plus d'une année, d'étendre leur collaboration à la recherche scientifique et à la technique dans le domaine du gaz. Le Forum avait adopté à l'unanimité, la décision de créer en Algérie, un Institut de recherche sur le Gaz (GRI), lors du 4e Sommet des Chefs d'Etats et de Gouvernements du GECF, tenu le 24 novembre 2017 à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie, a-t-il précisé. Le GECF est une organisation inter-gouvernementale créée lors de la 8e session du Forum informel des mêmes pays, tenue à Moscou en décembre 2008. Il est actuellement composé de 12 pays : Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée équatoriale, Iran, Libye, Nigeria, Qatar, Russie, Trinité-et-Tobago, Emirats arabes unis et Venezuela, alors que l'Azerbaïdjan, l'Irak, le Kazakhstan, la Norvège, Oman, le Pérou et l'Angola ont le statut de membres observateurs. Guitouni a, par ailleurs, fait savoir que le workshop autour de la digitalisation dans le secteur des hydrocarbures, organisé par le groupe Sonatrach, s'inscrivait dans le cadre des préparatifs de la tenue de la première réunion du Comité scientifique de l'Institut de Recherche sur le Gaz. A ce titre, Guitouni a indiqué que le choix du thème de la numérisation pour ce séminaire, était tout à fait «judicieux», d'autant que la numérisation est en train de modifier profondément le paysage énergétique. Se référant à l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le ministre a fait savoir que l'utilisation des technologies digitales existantes et émergeantes, pourrait augmenter les réserves mondiales techniquement récupérables de 3 % pour le pétrole et le gaz non conventionnel. Guitouni a rappelé que l'étude de faisabilité, qui fut à la base de la création de l'Institut de recherche du gaz, avait également démontré que la numérisation des processus, l'analyse avancée des données, la robotique, l'automatisation et la connectivité, peuvent conduire à dégager des plus-values substantielles. Pour sa part, le P-dg du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a indiqué que le groupe travaillait actuellement sur le déploiement d'une infrastructure HT (haute technologie) moderne, avec la mise en place d'une application digitale dont les effets seront mesurés au cours des prochaines années.