Quatre mois se sont écoulés et le cyclisme algérien n'arrive toujours pas à élire un nouveau président. Jamais le sport national ne s'est retrouvé dans pareille situation où trois fédérations, de boxe, de basket-ball et de cyclisme, lesquelles, nous ont valu des satisfactions par le passé, continuent de naviguer dans des eaux troubles en exerçant sans chefs de file. On nous a pourtant promis que le noble art aurait bientôt son nouveau président ainsi que son bureau et ce n'était qu'une question de temps. Même son assemblée élective prévue le 29 décembre de l'année 2018 puis, reportée à une date ultérieure, l'attente commençait par se faire sentir. Ce ne fut malheureusement rien, puisqu'à ce jour, cette fédération évolue encore sans président. Pour sa part, la petite reine continu son petit bonhomme de chemin mais sans président. Quatre mois se sont écoulés et le cyclisme algérien n'arrive toujours pas à élire un nouveau président. Après la démission de son ex-premier responsable Messaoud Kerboua, qui a motivé sa démission par des «raisons personnelles et de santé», c'est le1e vice-président, Abbès Fertous, qui assure l'intérim. Ce dernier avait convoqué une AG élective le 15 décembre 2018, et une commission de candidatures avait été mise sur pied pour recueillir les dossiers de candidatures et ce, jusqu'à l'élection d'un nouveau président selon les statuts de la FAC, en vain. De son côté, la balle au panier algérienne, traverse une crise latente entre ses acteurs et les responsables de l'instance fédérale, qui a abouti, d'ailleurs, au rejet à l'unanimité des bilans moral et financier de l'exercice 2018, présentés par le président de la FABB Ali Slimani, le 14 mars dernier. D'ailleurs la veille de l'AGO, la FABB devait effectuer des virements bancaires de 50% pour les arbitres, une action loin d'être prise en compte par les membres en question. Pour revenir à la boxe, l'instance internationale amateur (AIBA) avait pour sa part, sévi en direction du noble art algérien, ne souhaitant guère reconnaître le bureau de l'époque, ni même son président, interdisant au passage, qu'il y est une nouvelle assemblée élective ou un bureau intérimaire pour mener la barque. L'inverse s'est finalement produit puisque cette même instance cherche le contraire, à savoir des élections en bonne et due forme. Cette situation n'a fait que ralentir l'élan entrepris par les responsables de la boxe algérienne. Il faut dire que l'instance suprême de la boxe amateur traverse des moments forts de son histoire puisqu'au lendemain des Jeux olympiques, des polémiques arbitrales se sont succédées. Des appels après des combats truqués… sans surprises. Au-delà de la déception, cette affaire a relancé les critiques sur la boxe amateur aux Jeux olympiques. Cela dit, le noble art n'arrive pas à sortir la tête de l'eau puisque à chaque édition, des scandales se multiplient. A la veille de la tenue de l'AG du cyclisme, la commission des candidatures, qui avait annoncé le prolongement de la période de dépôt des dossiers, avait décidé de décaler l'AGE au 22 décembre passé, puis pour le 29 avant son report à une date ultérieure. Et cela fait 4 mois que ça dure. Or, l'article 18, chapitre 3, des statuts de la FAC, mentionne clairement que «le président par intérim doit convoquer dans un délai maximum de soixante jours une Assemblée générale extraordinaire à l'effet d'élire un nouveau président de la Fédération pour la durée restante du mandat dans les conditions fixées par les règlements en vigueur, et ce, après saisine du ministre chargé des Sports». En tout état de cause, et entre petites magouilles, arrangements politiques et corruption avérée, ces trois pratiques semblent ne jamais s'en sortir au train où vont les choses. Sur le plan international, le CIO avait annoncé qu'il gèlerait momentanément la compétition de boxe des JO 2020, en raison d'affaires extra-sportives. Une enquête donc, a été ouverte et une décision sera rendue ultérieurement concernant un retrait ou non du programme des Jeux de Tokyo. Par ailleurs et en vue d'assurer les prochaines élections de la FABB, les membres de l'AG du 14 mars dernier ont installé trois commissions, à savoir, celles des candidatures, de recours et de passation de consignes. Une opération qui devait débuter après la présentation des rapports de l'AGO au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) lequel, devait statuer de façon définitive avant que lesdites commissions n'entament leur travail, notamment l'ouverture de dossiers de candidatures. En somme la situation de ces trois pratiques sportives, ne laisse personne indifférent au moment où l'on murmure par ci par là, que le tir sportif semble aussi dans une tourmente, pour peu que cela ne soit vrai.