Concernant le lait cru, le ministre a demandé de lever tous les obstacles et difficultés pouvant freiner le développement de la production nationale et de mettre éminemment sur route tous les éléments techniques et matériels qui contribuent à une visibilité en matière de gestion et d'accompagnement de la filière. Dans le cadre du dispositif de régulation du marché du lait pasteurisé conditionné (LPC) subventionné, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chérif Omari, a annoncé «le maintien, par le gouvernement, du quota de poudre de lait accordé à l'ONIL pour une année supplémentaire». Cette mesure «permettra de répondre largement aux besoins en la matière», «notamment durant le mois de Ramadhan», a assuré le ministre qui présidait une réunion consacrée au développement de la filière lait et au dispositif de régulation du marché du lait durant le Ramadhan 2019, indique un communiqué du ministère. A cette occasion, Omari a donné des instructions à l'effet de renforcer le dispositif de contrôle de la distribution du lait par les commissions (DSA, ONIL, DCP) et de veiller à ce que chaque laiterie soit responsabilisée quant au respect de ses zones de distribution y compris les distributeurs. Il a réitéré la mission des pouvoirs publics et les moyens mobilisés par l'Etat pour répondre aux besoins urgents des consommateurs notamment les familles à revenu modeste, par la mise sur le marché d'un lait pasteurisé conditionné en sachet au prix administré de 25 DA. Le ministre a rappelé les objectifs essentiels assignés à cette filière stratégique et complexe, à savoir, le développement de la production nationale de lait cru pour répondre aux besoins de consommation et réduire la dépendance du pays pour la poudre du lait. Il a demandé aux structures concernées de mettre en place un système de suivi et d'évaluation quotidien du dispositif de distribution, en mettant l'accent sur l'importance de la coordination intersectorielle et la solidarité entre tous les acteurs et professionnels concernés sans aucune exclusion ni marginalisation. Le ministre à assuré à ce propos que «le marché sera suffisamment approvisionné durant le mois de jeûne aussi bien en lait subventionné qu'en lait cru». Il a appelé également à investir les marchés de proximité et les grands centres urbains particulièrement les nouvelles cités, en coordination avec le secteur du commerce et les collectivités locales. Concernant le lait cru, le ministre a demandé de lever tous les obstacles et difficultés pouvant freiner le développement de la production nationale et de mettre éminemment sur route tous les éléments techniques et matériels qui contribuent à une visibilité en matière de gestion et d'accompagnement de la filière. Il s'agit notamment du système d'identification numérisé du cheptel bovin laitier qui est en phase de finalisation dans les wilayas pilotes. En réponse aux préoccupations exprimées par l'interprofession de la filière, le ministre a demandé aux Instituts techniques et les directions concernées de travailler en collaboration avec les professionnels, notamment les éleveurs sur les possibilités d'examiner les dispositifs et Instruments de soutien et d'accompagnement des acteurs de la filière de telle manière à leur faciliter les procédures à même d'encourager l'investissement et la production dans l'élevage. La réunion à vu la participation, outre les cadres du ministère et les responsables des instituts techniques (INRAA, CNIAAG, ITELV, ITGC), des responsables de l'Office national Interprofessionnel du lait (Onil), du Président du Conseil interprofessionnel de la filière lait (CNIFLAIT), du PDG du Groupe Giplait, des représentants de la Chambre nationale d'Agriculture, du président de la Confédération des Industriels et producteurs algériens CIPA) et du représentant du ministère du Commerce.