Les chauffeurs de taxi et les bus de la ligne urbaine assurant le transport de voyageurs entre la ville de Drean et la cité Ain Allem, Feddaoui Moussa, Chbaita Mokhtar, la station de voyageurs (Sogral) sont en grève depuis dimanche et ce, pour une période indéterminée. Un cumul de préoccupations et de contraintes sont à l'origine de ce mouvement de protestation. D'après un protestataire mécontent, la goutte qui a fait déborder le vase est sans conteste, le phénomène des taxis clandestins connus communément sous le sobriquet de (fraudeurs). Phénomène qui a pris des proportions inquiétantes après avoir occupé les points stratégiques de la ville et parfois en ayant envahi le terrain même des transporteurs légaux. «Cet état de fait est inacceptable et réprimé par la loi», ajoute un syndicaliste. Les chauffeurs de taxis urbains grévistes réclament la présence du directeur des transports de la wilaya d'El-Tarf sur le terrain, c'est-à-dire à Drean, pour débattre de toutes les questions et préoccupations qui entravent la bonne marche de leur activité. A titre de rappel, le nombre de taxis urbains est de 40 véhicules et celui de des bus est de cinq. Contacté par téléphone, le directeur des transports de la wilaya d'El-Tarf, M. Hoggas Tahar nous a déclaré que les portes du dialogue sont toujours ouvertes avec l'ensemble des «taxieurs» et qu'il compte se déplacer incessamment à la ville de Drean pour être à leur écoute et, de là, provoquer une séance de travail en vue de débattre les points qui seront soulevés par les chauffeurs de taxis et d'en trouver des solutions à la limite de ses prérogatives. Cependant, les voyageurs à destination des points sus cités trouvent beaucoup de difficultés à rejoindre leur point de chute, bien au contraire, une occasion inattendue pour les fraudeurs à mettre les bouchées doubles.