Après les scènes de violences et les échauffourées ayant caractérisé la session extraordinaire du comité central du FLN la semaine dernière, cette réunion va être «reprise» demain, dans l'espoir d'élire un nouveau secrétaire général. Le comité central du parti du Front de libération nationale (FLN) reprendra en effet demain, pour la deuxième fois en l'espace d'une semaine, ses travaux en session extraordinaire pour l'élection d'un nouveau Secrétaire général, après un échec mardi dernier. Les organisateurs ont obtenu une autorisation de la wilaya d'Alger, pour la tenue de la réunion du comité central au Centre international des conférences «Abdellatif Rahal», de 8h00 à 22h00. Le nombre des participants oscillera entre 400 et 500. La session extraordinaire du comité central du parti du FLN avait décidé, lors de sa réunion la semaine dernière, de reporter l'élection du nouveau Secrétaire général du parti, en maintenant la session ouverte, conformément aux statuts du parti qui prévoient une période allant de 15 à 30 jours, pour la reprise des travaux de la session consacrée à l'élection d'un nouveau secrétaire général à la tête de cette formation politique. Mardi dernier, les travaux du comité central avaient enregistré de vives tensions et altercations entre les membres, au sujet des anciennes figures rejetées par le peuple. Des voix se sont élevées pour réclamer l'accompagnement des revendications populaires, par un renouvellement du parti à travers l'élection de personnalités «aptes à remettre le parti sur la bonne voie». Au total, douze (12) noms figurent sur la liste préliminaire des candidats au poste de SG, notamment Kharchi Ahmed, Djamel Benhamouda, Ali Seddiki, Mohamed Djellab, Said Bouhadja, Mustapha Mazouzi, Abdelhamid Si Afif, Said Bedaida, Mohamed Djemai, Aboul-Fadl Badji, Hocine Khaldoun et Fouad Sebouta. Pour rappel, après l'éviction de Djamel Ould Abbès, lui-même illégalement installé à la tête du FLN, un coup de force avec un «coup de pouce» des décideurs, a installé une instance, à sa tête Moad Bouchareb, placé de force quelques temps avant, comme président de l'Assemblée populaire nationale (APN), pour gérer le parti dans le sillage de l'élection présidentielle prévue le 18 avril, mais reportée après la démission de Bouteflika. Vues les dissensions profondes qui caractérisent l'ex-parti unique, la session de demain risque aussi d'être houleuse.