Aujourd'hui, l'on s'achemine droit vers une assemblée générale élective. Selon des sources généralement bien informées, le noble art algérien aura bientôt son nouveau chef de file ; cela dit, ce n'est qu'une question de temps. Après avoir organisé les élections de la Fédération de basket-ball, de tir sportif et de cyclisme, voilà que la boxe continue de naviguer sans maître à bord. Selon les mêmes sources, elle ne devra pas tarder à élire son président et son bureau. L'on se rappelle que son assemblée élective était prévue à plusieurs reprises, puis reportée à une date ultérieure. En fait, ce sont plutôt des dates avancées par les organisateurs. Le dernier président à avoir géré cette structure, en l'occurrence Drâa Abdeslam n'y était pas allé par trente-six chemins pour prononcer la tenue d'une assemblée générale élective : «Une assemblée générale élective doit se tenir, puisqu'une commission de candidatures a été installée et les instances internationales nous poussent à l'organiser». En revanche et sur la question de la sanction du CIO en direction de la FIBA, l'ancien premier responsable de la structure fédérale avait estimé que rien de tout cela n'a été filtré. Le CIO n'a point infligé de sanctions envers la FIBA et la Fédération algérienne de boxe continuera de se conformer aux règles de l'instance internationale (FIBA). «Je ne suis guère au courant de cette sanction ; certes, le CIO avait annoncé qu'il gèlerait momentanément la compétition de boxe jusqu'aux JO de 2020, mais point de sanction. Cela dit, la FIBA continuera à gérer son instance comme prévu et nous sommes prêts à nous conformer à ses règles». Sur les prochaines élections de la structure fédérale nationale, l'actuel président avait estimé que la FAB suit attentivement les décisions de la FIBA : «Nous sommes contraints de suivre attentivement ses décisions même si elle traverse des moments forts de son histoire en termes de règlements techniques notamment. Aujourd'hui, l'on s'achemine droit vers une assemblée générale élective ; nous sommes cinq pour l'instant qui avonsreçu la déclaration d'éligibilité de la tutelle. Il sera donc question de Nacer Erouane, Abdessalem Draa, Athmane Lazizi, le retour d'un certain Abdellah Bessalem ainsi que l'ancien président Abdelmadjid Nehassia qui vient d'être réhabilité par le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports Raouf Bernaoui». S'agissant de la date des élections, Abdeslam Drâa rétorque : «Elle était prévue pour la mi-janvier, puis en février, en mars, mais point de date pour l'instant». De l'autre côté, et après avoir été réhabilité par le ministère de la Jeunesse et des Sports, Abdelmajid Nehassia, président déchu de la Fédération algérienne de boxe (FAB), vient de demander le soutien de la tutelle pour pouvoir réintégrer son poste dans les plus brefs délais, a indiqué mercredi l'intéressé. Retour de Abdelmadjid Nehassia, ancien président de la FAB Pour Nehassia, «une fois la décision de réhabilitation signée par le ministre, je demanderai à la tutelle de désigner deux inspecteurs et un huissier de justice pour pouvoir réintégrer mon poste de président, chose très complexe par rapport à la position de l'actuelle équipe fédérale vis-à-vis de ma personne. Je détiens des atouts graves sur l'actuel bureau fédéral et dès mon retour à la fédération, je lancerai une passation de consignes et je demanderai un audit externe sur la gestion financière et administrative durant la période de Mourad Ouhib, président par intérim de la FAB». Déchu de son poste de président de la FAB le 15 juillet 2017, Nehassia a été finalement réhabilité par le ministre Salim Raouf Bernaoui, une décision saluée par la famille de la boxe algérienne qui voit dans cette décision le retour à la légitimité. «Je suis en contact permanent avec la Fédération internationale de boxe qui me reconnaît comme le président légitime de la FAB. Je pense que c'est une décision très courageuse de la part de l'actuel ministre, mais il faudrait qu'elle soit accompagnée par des procédures concrètes sur le terrain». En somme, il ne reste que la fédération algérienne de boxe toujours sans chef de file et le nouveau ministre des Sports Raouf Bernaoui ne tardera point à organiser son élection. Cela dit, jusqu'à aujourd'hui, tout semble baigner pour le nouveau patron du sport, après avoir découvert que des fonds pour la préparation destinés aux athlètes en prévision des JO de Tokyo de 2020 étaient quelque part cachés, et ce dernier s'attaque à la déstabilisation. Bernaoui, en connaisseur, semble devenir l'homme providentiel pour la performance nationale, voire pour les prochains Jeux Olympiques de Tokyo.