La dite cité est une cité bidonville où cohabitent de nombreuses familles depuis des générations. La cité populaire Zighout Youcef dite Ghaza, située au cœur de la ville de Besbes, occupée depuis des décennies par des logements précaires ne répondant à aucun critère d'hygiène ou la salubrité publique est en ébullition. C'est une cité bidonville où cohabitent de nombreuses familles depuis des générations. On y a érigé des constructions et des locaux commerciaux illicites sous les yeux des responsables locaux et parfois avec la complicité même de certains élus. L' étude par les services compétents de la wilaya des dossiers des familles classées dans la catégorie Résorption de l'habitat Précaire (RHP) n'a pas été tâche facile. Une liste nominative exclut une autre et un recours élimine un autre jusqu'à la confection d'une liste définitive qui a fait l'approbation de toutes les parties concernées. L'opération de relogement des familles de la cité Zighout Youcef dans de nouveaux logements décents s'est déroulée dans conditions calmes et sereines. Les directions des transports et celle des travaux publics ont été mobilisées afin d'assurer le déménagement des heureux bénéficiaires vers leurs nouveaux logements. Ont été mobilisées depuis les premières heures de la matinée les directions du Logement, l'Opgi, la Duac, Dal, Cet, Dsa, la Protection civile et les chefs de daïra. Une seule absence, au cours de l'opération de démolition et celle du relogement, a été constatée. C'est celle du P/APC de Besbes dont la présence physique et symbolique a été signalée au cours de la visite du wali d'El-Tarf sur site. Celui-ci a été accueilli chaleureusement par les nouveaux bénéficiaires de logements. Des mets traditionnels lui ont été présentés en signe de satisfaction d'avoir enfin occupé un logement familial. Des interminables youyous de femmes ont accompagné la visite du premier responsable de la wilaya. Au cours de la visite d'un logement neuf, le wali d'El-Tarf Harfouch Benarar a émis des réserves sur la qualité de la finition des travaux, en particulier en matière de boiserie et de peinture. Dans ce sillage, des directives ont été adressées au directeur général de l'Opgi. Des interrogations ont ciblé également le directeur de la Sonelgaz sur la disponibilité du gaz de ville au niveau de la nouvelle cité dont elle n'est pas encore dotée. A ne pas perdre de vue une lacune de taille au niveau de la nouvelle cité : celle de l'aménagement extérieur qui semble être exécuté dans l'anarchie totale et paraissant accuser un retard considérable. Cet état de fait a causé beaucoup de désagréments aux personnes et aux invités concernés par le relogement, particulièrement en cette journée pluviale. L'opération de relogement des 257 familles s'est poursuivie jusqu'à une heure tardive hier, sous l'œil vigilant des services de sécurité et l'assistance des éléments de la Protection civile.