Les citoyens ayant contracté cette aide du dispositif de l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM), peuvent désormais contracter un nouveau prêt non remboursé, selon un décret exécutif publié au Journal officiel no 29. Depuis la révolte du 22 février, le Gouvernement multiplie les décisions allant dans le sens d'aide à la création d'emplois, dans le but d'apaiser la tention qui ne cesse de s'amplifier. Plusieurs mesures ont été prises dans ce sens. La dernière, c'est celle relative aux bénéficiaires du dispositif ANGEM. En faite, les citoyens ayant contracté cette aide du dispositif de l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM), peuvent désormais contracter un nouveau prêt non remboursé, selon un décret exécutif publié au Journal officiel n° 29. Ce décret exécutif stipule que: «Il est accordé aux citoyens ayant bénéficié d'un prêt au titre du micro-crédit, pour l'achat de matières premières et ayant déjà remboursé la totalité du montant du premier prêt: un nouveau prêt non rémunéré, au titre de l'achat de matières premières», précise ce nouveau décret, n°19-137 du 29 avril 2019, qui complète les dispositions du décret exécutif n°04-15 du 22 janvier 2004, fixant les conditions et le niveau d'aide accordés aux bénéficiaires du micro-crédit. Il est précisé, dans ce n°29 du Journal officiel, que le montant du prêt non rémunéré ne saurait dépasser 100.000 dinars, selon le texte. Toutefois, il peut atteindre 250.000 dinars au niveau des wilayas d'Adrar, de Béchar, de Tindouf, de Biskra, d'El Oued, de Ouargla, de Ghardaïa, de Laghouat, d'Illizi et de Tamanrasset. Les anciens bénéficiaires d'un micro-crédit peuvent avoir également un nouveau prêt non rémunéré, au titre de la création d'activités, destiné à l'acquisition de petits matériels et matières premières nécessaires au démarrage du projet, complétant l'apport personnel du bénéficiaire et le crédit bancaire. Le montant de ce prêt non rémunéré est fixé à 29 % du coût global de l'activité, qui ne saurait dépasser 1 million de dinars, ajoute le décret. A rappeler que le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Tidjani Hassan Haddam, a indiqué au début de ce mois, avoir instruit les responsables de ces deux organismes d'examiner la possibilité de lever le gel sur certaines activités demandées par les porteurs de projets «suivant les besoins locaux». M. Tidjani Hassan Haddam a affirmé, lors de l'ouverture d'une session de formation des cadres de la CNAC, avoir instruit les responsables «d'examiner la possibilité de lever le gel sur certaines activités demandées par les porteurs de projets suivant les besoins locaux, et dans les secteurs d'activité à même de garantir la pérennité de la micro-entreprise». Il a également incité les responsables de ces structures d'évaluer «ces dispositifs de soutien à la création d'activités, afin de consolider les points positifs et faire le point sur les lacunes à corriger». Concernant les entreprises qui ont des difficultés pour le remboursement de leurs crédits, le ministre a assuré qu'il «ne ménagera aucun effort pour aider les chefs des micro-entreprises qui ont des difficultés à rembourser leurs crédits bancaires à travers un rééchelonnement, grâce à des mécanismes plus favorables à la micro-entreprise». Dans ce sens, M. Haddam a ajouté avoir donné «les instructions nécessaires» aux cadres de la CNAC et de l'ANSEJ, «pour revoir les mesures de saisie du matériel de manière à permettre au porteur de projet une relance de son activité».