Les citoyens algériens ayant déjà bénéficié du dispositif de l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem), peuvent désormais se contracter un nouveau prêt non remboursé, voilà une information qui va conforter les anciens sociétaires de cette agence. Particulièrement ceux qui, malgré le bénéfice du premier crédit, n'ont pas réussi à faire décoller leur projet sérieusement, empêtrées qu'ils sont dans des difficultés financières, à cause de l'insuffisance de leurs fonds propres ou du crédit qui leur a été initialement octroyé. "Il est accordé aux citoyens ayant bénéficié d'un prêt au titre du micro-crédit, pour l'achat de matières premières et ayant déjà remboursé la totalité du montant du premier prêt :un nouveau prêt non rémunéré, au titre de l'achat de matières premières", précise ce nouveau décret, N°19-137 du 29 avril 2019, qui complète les dispositions du décret exécutif n° 04-15 du 22 janvier 2004, fixant les conditions et le niveau d'aide accordée aux bénéficiaires du micro-crédit. A l'écoute de ce qui se passe sur le terrain, la plupart des bénéficiaires du 1er crédit ANGEM ont éprouvé des difficultés pour rembourser les crédits. Pour d'autres, débloqués tardivement les sommes prêtées étaient devenues insuffisantes. Les délais de remboursement, trop courts, ne permettaient pas d'investir. Dans le pire des cas, cette fragilité financière a contraint certains d'entre-eux à la faillite d'où la plaidoirie entreprise en leur favori de cette même agence pour le zéro contentieux bancaire. « Que ce soit Angem ou les bénéficiaires, nous devons tirer les leçons de la première expérience vécue avec des erreurs dans la gestion des dossiers » a indiqué un de ces bénéficiaires. Il a souligné par ailleurs, la nécessité d'une plus grande synergie avec les entreprises concernées par ces prêts. Le nouveau décret du 29 avril 2019 comme celui n° 04-15 du 22 janvier 2004 semble être une démarche de sensibilisation à destinée à renforcer le rôle d'Angem et permettre à contribuer à l'accélération de la formation de tous les secteurs d'activités de l'économie. C'est d'ailleurs dans ce contexte qu'il est que le « …montant du prêt non rémunéré ne saurait dépasser 100.000 dinars, selon le texte. Toutefois, il peut atteindre 250.000 dinars au niveau des wilayas d'Adrar, de Béchar, de Tindouf, de Biskra, d'El Oued, de Ouargla, de Ghardaïa, de Laghouat, d'Illizi et de Tamanrasset. Le nouveau décret va davantage plus loin en précisant que les anciens bénéficiaires d'un micro-crédit peuvent avoir également un nouveau prêt non rémunéré, au titre de la création d'activités, destiné à l'acquisition de petits matériels et matières premières nécessaires au démarrage du projet, complétant l'apport personnel du bénéficiaire. Comme il est dit qu'il est alloué un prêt bancaire dont le montant non rémunéré est fixé à 29 % du coût global de l'activité, qui ne saurait dépasser 1 million de dinars. D'autres clients de Angem parlent de défis à relever et qui concerne la bonne gouvernance des projets lancés. D'autres parlent de Angem comme étant un catalyseur de projets structurants. La proposition tient de l'expérience acquise avec la matérialisation de la politique des micro-crédits ; Elle a connu des avancées notables. Néanmoins des imperfections étaient apparues.. Ce qui a imposé aux dirigeants de l'Angme de revoir leur copie avant d'arriver à cette nouvelle modalité consistant en un nouveau prêt non remboursé. A en croire la teneur du nouveau décret, Angem cherche à donner un autre souffle à sa politique de soutien au micro entreprises. C'est d'ailleurs dans ce cadre qu'elle accorde aux citoyens ayant bénéficié d'un prêt au titre du micro-crédit, pour l'achat de matières premières et ayant déjà remboursé la totalité du montant du premier prêt, :un nouveau prêt non rémunéré, au titre de l'achat de matières premières.